Asthme non contrôlé - 04/04/15
Résumé |
Introduction |
Selon les recommandations du GINA, un asthme difficile à contrôler est un asthme qui reste mal contrôlé quelques semaines après l’institution d’un traitement jugé adapté initialement, quel que soit le niveau de traitement. Plusieurs facteurs sont responsables de ce non contrôle. L’objectif de notre étude est de déterminer les facteurs de non contrôle de l’asthme dans notre contexte.
Méthodes |
Nous avons mené une étude rétrospective chez les patients suivis pour asthme dans une consultation d’allergologie au CHU Hassan II de Fès entre 1er octobre 2013 et 31 décembre 2014.
Résultats |
Trente-trois cas d’asthme non contrôlés sont colligés sur un total de 85 patients asthmatiques vus en consultation. Il s’agit de 27 femmes et 6 hommes. L’âge moyen est 47 [38,5–62,5ans]. La majorité de nos patients (62 %) présente un asthme ancien (plus que 10ans). Le bilan étiologique (bonne anamnèse, examen clinique, bilan radiologique et/ou bilan biologique) a révélé plus de 3 facteurs de non contrôle de l’asthme intriqués chez le même patient dans 51,5 % des cas (17 patients). Le pourcentage des fumeurs actifs est 3 % et des fumeurs passifs 12,1 %. Les facteurs environnementaux sont incriminés comme facteur de non contrôle de l’asthme chez 52,3 % des malades. La non-observance thérapeutique est notée chez 42,4 % des patients et une mauvaise technique d’inhalation chez 24,1 %. Les patients accusant de signes cliniques de RGO représentent 48,3 % des malades dont 16,6 % ont été confirmé par PH métrie. Vingt-quatre pour cent des malades ont une rhinite allergique non traitée, 12,1 % une sinusite chronique et 25 % un syndrome de Fernand-Widal. Un SAOS a été découvert chez 6 % des cas et une obésité chez 35,7 %. Une seule patiente présente un non contrôle de son asthme en période pré menstruelle.
Conclusion |
Les facteurs de non contrôle de l’asthme sont souvent intriqués et parfois faciles à gérer en une simple consultation. La recherche des facteurs les plus fréquents permet d’éviter une hospitalisation du patient avec un surcoût de la prise en charge de la maladie.
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Vol 55 - N° 3
P. 260 - avril 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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