L’immunothérapie épicutanée (EPIT®) induit une protection contre l’anaphylaxie à d’autres allergènes - 04/04/15
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Résumé |
Introduction |
L’immunothérapie épicutanée sur peau saine (EPIT®) constitue une voie thérapeutique nouvelle des allergies alimentaires. Ses mécanismes d’actions ont été mis en évidence dans plusieurs modèles précliniques et sont largement liés aux cellules T régulatrices (Tregs). Par son profil d’efficacité et sa sécurité d’emploi, elle est adaptée au traitement précoce des allergies. Le but de ce travail est d’évaluer, dans un modèle de souris sensibilisées, l’impact du traitement précoce par EPIT sur l’évolution naturelle des allergies.
Méthodes |
Des souris BALB/c femelles sensibilisées au lait ont été traitées par EPIT ou non traitées (NT) pendant 8 semaines avant d’être sensibilisées à l’arachide. Les animaux ont ensuite été testés par injection intraveineuse (IV) d’arachide afin de déclencher une anaphylaxie évaluée par la baisse de température et la libération de mMCP-1dans le plasma. Des souris uniquement sensibilisées à l’arachide et des souris naïves constituent respectivement les groupes contrôles positifs et négatifs. Dans un deuxième temps, des Tregs provenant de souris sensibilisées au lait EPIT ou NT ont été transférées à des souris naïves avant sensibilisation à l’arachide. La réponse à l’injection IV d’arachide a été étudiée dans les mêmes conditions.
Résultats |
Les souris NT sensibilisées successivement au lait puis à l’arachide présentaient, comme les souris sensibilisées à l’arachide, une forte chute de la température corporelle après le challenge IV (4,1°C ; p<0,01) et une forte augmentation de mMCP1 plasmatique (p<0,01). À l’inverse, les souris désensibilisées au lait (EPIT) ne présentaient ni baisse de la température lors de l’injection IV d’arachide (0,2°C ; p<0,05) ni augmentation de mMCP1 (p<0,05). Le même effet protecteur est observé après transfert de Tregs provenant des animaux sensibilisées au lait–EPIT alors qu’aucune protection n’était observée chez les animaux ayant reçu des Tregs en provenance d’animaux sensibilisés NT.
Conclusion |
Le traitement précoce par EPIT pourrait prévenir les sensibilisations ultérieures par un mécanisme dépendant des Tregs. Des études cliniques devront confirmer cet effet protecteur chez l’Homme.
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Vol 55 - N° 3
P. 266-267 - avril 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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