To what extent do English language RCT meta-analysis justify induction of low-risk pregnancy for postdates? - 25/04/15
Summary |
Induction for postdates in low-risk pregnancy was adopted with the intent to prevent post-term antepartum stillbirth, the most common cause of perinatal death, based on evidence derived in English language RCT meta-analysis. Systematic English language meta-analysis of RCT studies of induction for postdates in low-risk pregnancy report perinatal mortality rates (PMRs) for low-risk pregnancy ranging from 2.6 to 7.6/1000, based on 2–5 stillbirths among 13–16 perinatal deaths, including diabetic pregnancies as well as other high-risk pregnancies irrelevant to the study question. Baseline PMR≥41weeks in large international databases for high and low risk pregnancies before routine induction 1998–2003 range from 0.9 to 2.4/1000 or about 300% lower than the reported PMR rates for postdate pregnancies in the expectant management arm in English language RCT meta-analysis. Deaths in the first week far exceed stillbirths in the RCT meta-analysis, the opposite of what is expected. These 2 implausible results bring into question the evidence used to justify induction for postdates≥41weeks.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
L’induction médicale du travail pour grossesse prolongée à bas risque est une pratique courante dont l’objectif est de prévenir la mortalité anténatale à terme dépassé, la cause la plus fréquente de mortalité périnatale. Cette pratique est acceptée comme valide au vu des résultats de méta-analyses de publications de la littérature anglo-saxonne. Selon ces méta-analyses sur l’induction du travail pour grossesse prolongée à bas risque, le taux de mortalité varie entre 2,6 et 7,6 pour 1000 naissances, basé sur 2 à 5 mort-nés parmi 13 à 16 décès périnataux, y compris les grossesses diabétiques et autres grossesses à haut risque, sans rapport avec l’objet de l’étude. Si l’on regarde les grandes bases de données internationales de 1998 à 2003, la mortalité périnatale à≥41 semaines est de 0,9 à 2,4 pour 1000 naissances, c’est-à-dire 300 % plus basse que la mortalité périnatale des grossesses prolongées dans les bras « wait-and-see » des études anglo-saxonnes prises en compte dans les méta-analyses. Dans ces méta-analyses, les décès de la première semaine dépassent de beaucoup les mort-nés, le contraire de ce à quoi l’on pourrait s’attendre. Ces deux résultats peu plausibles mettent en question la validité du choix d’une induction du travail pour les grossesses à≥41 semaines.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Induction for postdates, Antepartum stillbirth, Perinatal mortality, Perinatal morbidity, Maternal mortality, Maternal morbidity
Mots clés : Induction du travail, Mort-né ante-partum, Mortalité périnatale, Morbidité périnatale, Mortalité maternelle, Morbidité maternelle
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Vol 44 - N° 5
P. 393-397 - mai 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.