Prise en charge de l'anxiété en soins palliatifs : privilégier un traitement étiologique - 28/02/08
pages | 16 |
Iconographies | 5 |
Vidéos | 0 |
Autres | 0 |
Les symptômes anxieux sont fréquents en Soins Palliatifs, pas toujours pathologiques, et généralement mal évalués. Difficiles à identifier et donc à traiter, du fait de l'intrication somato-psychique des symptômes, ils peuvent conduire soit à une attitude de banalisation soit à une surmédicalisation. Le but de leur prise en charge est d'en atténuer le vécu pénible ou le retentissement sur la qualité de vie du patient. « Détresse psychologique zéro » ne peut être un objectif réaliste en fin de vie. Lorsque le caractère pathologique de l'anxiété est avéré, l'évaluation de la chronologie et de la durée d'évolution des symptômes constitue la première étape diagnostique. Les approches non pharmacologiques sont à la base de la prise en charge de l'anxiété ; elles impliquent tous les soignants, même non spécialistes, dans leur prise en charge d'équipe ou leur relation individuelle avec le patient. Les prescriptions ne sont justifiées que lorsque l'anxiété revêt un caractère pathologique, du fait de son intensité ou des pathologies psychiatriques auxquelles elle est associée. L'arsenal thérapeutique est représenté par les benzodiazépines, les neuroleptiques et les antidépresseurs. Des efforts doivent être engagés pour une meilleure évaluation des symptômes anxieux, en particulier grâce à des outils standardisés et validés.
Management of anxiety in palliative care patients : a plea for etiological treatment |
Anxiety, a common condition in palliative care patients, is not always pathological and generally poorly assessed. The difficulty in identifying anxiety, and thus in treating it, results from the intricate intertwining of the somatopsychic symptoms, sometimes leading to misdiagnosis or over-medication. The goal is to attenuate patient suffering and its impact on quality-of-life. “Zero psycological distress” is not a realistic objective for the terminally ill. When the pathological nature of anxiety is recognized, the first diagnostic step is to assess the course and duration of the symptoms. First intention therapy should rely on non-drug options. This implies full team work including all care givers. Drug prescriptions are only warranted when the intensity of anxiety or associated psychiatric disorders are clearly pathological. Benzodiazepines, neuroleptics and antidipressors may be useful. Care must be taken to achieve adequate assessment of anxiety symptoms using standardized and validated tools.
Mots clés : palliative care , anxiety
Mots clés :
Soins palliatifs
,
anxiété
Plan
© 2002 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Vol 1 - N° 1
P. 19-34 - octobre 2002 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.
Déjà abonné à cette revue ?