Quand l’omelette aux champignons conduit à l’insuffisance rénale terminale : à propos de deux histoires… - 07/05/15
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Résumé |
Objectif |
Nous présentons deux cas de syndromes orellaniens validés par des analyses biologiques, cliniques, toxicologiques, et par une expertise mycologique.
Cas cliniques |
Le CAP-TV a été contacté pour deux patients présentant un syndrome orellanien sévère ayant évolué vers une insuffisance rénale chronique (IRC) nécessitant des séances de dialyse hebdomadaires. Il s’agit de deux repas distincts (dates, convives et départements différents) (Tableau 1).
Méthodes |
L’expertise mycologique a été effectuée macroscopiquement sur photographies et microscopiquement sur spécimens récoltés a posteriori sur le lieu de cueillette. Le dosage des orellanines a été effectué sur le matériel de la biopsie rénale. Ce matériel a été préparé en phase HILIC et l’échantillon analysé en mode positif par UPLC couplée à la spectrométrie de masse en tandem à haute résolution.
Résultats |
Les résultats sont présentés dans le Tableau 2.
Conclusion |
Le syndrome orellanien est un syndrome mycotoxique à latence longue, rare et de pronostic potentiellement péjoratif. Toute anurie et insuffisance rénale aiguë sans étiologie évidente dans un contexte de repas de champignons dans les deux semaines précédentes doivent faire suspecter ce syndrome. Le dosage des orellanines dans le matériel de biopsie rénale permet alors, même tardivement, de poser le diagnostic formel.
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Vol 27 - N° 2S
P. S32-S33 - juin 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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