Estimation de la résolution spatiale (RS) pour la correction optimale de l’effet de volume partiel (EVP) des images TEP cérébrales - 07/05/15
Résumé |
Objectifs |
Une détermination précise de la FWHM est essentielle à la correction de l’EVP des images TEP cérébrales. Nous exposons ici une méthode d’estimation de la RS développée au sein du CATI (Fondation plan Alzheimer) pour les données de la cohorte MEMENTO.
Matériels et méthodes |
L’estimation de la FWHM s’appuie sur 3 sphères d’un fantôme Jaszczak, remplies d’une activité connue. Pour chaque sphère, un ratio Rn correspondant au rapport activité max sur activité injectée a été calculé. En parallèle, une image simulée du Jaszczak a été convoluée par une série de fonctions de dispersion ponctuelle de FWHM différentes. Pour chaque convolution, de nouveaux ratios ont été calculés. Le choix de la RS s’est effectué en sélectionnant la FWHM conduisant au meilleur ajustement entre . Nous avons ensuite appliqué deux techniques de correction de l’EVP, la GTM et la sGTM (Sattarivand et al., 2012). Elles reposent sur une analyse par région d’intérêt (RI), en proposant le calcul d’une matrice de contamination entre RIs permettant de déterminer l’activité moyenne réelle dans chacune des RIs. Un coefficient de recouvrement CR (activité corrigée/activité injectée) a ensuite été calculé.
Résultats |
Un fantôme de Jaszczak ainsi qu’un fantôme 3D d’Hoffman ont été acquis suivant le protocole optimisé MEMENTO, dans 3 centres différents. Pour chacun des centres, les RIs suivantes ont été corrigées de l’EVP : les sphères du Jaszczak, ainsi que la substance grise (SG), les caudés, les putamens et la substance blanche (SB) du Hoffman. En moyenne, la correction a conduit aux valeurs (CR±écart-type) suivantes : sphères du Jaszczak (1,04±0,07) contre (0,68±0,08) sans correction, SG (0,94±0,04) contre (0,67±0,03), caudés (0,93±0,06) contre (0,51±0,04), putamens (0,94±0,04) contre (0,67±0,02) et SB (1,05±0,09) contre (1,70±0,06).
Conclusions |
Ces valeurs de CR corrigées suggèrent la justesse de la technique de mesure de la RS utilisée. En effet, l’activité dans les régions corrigées, par la GTM et la sGTM, après estimation de la RS, conduit à des valeurs de CR très proches de 1, le tout avec une dispersion moindre.
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Vol 39 - N° 3
P. 209 - mai 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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