Radiothérapie métabolique au radium 223 (Xofigo®) chez des patients atteints de cancer prostatique métastatique osseux douloureux : premiers résultats - 07/05/15
Résumé |
Objectifs |
Analyse descriptive d’une première expérience de radiothérapie métabolique au radium 223 en routine pour s’approprier les données de tolérance et d’efficacité.
Matériels et méthodes |
Étude rétrospective sur 11 patients traités par une activité médiane de 50,3kBq/kg (38,4–63,5) de radium 223 pour des adénocarcinomes prostatiques hormonorésistants métastatiques osseux douloureux. Le délai médian entre chaque injection était de 21jours (21–41). Compte tenu de l’arrêt de la production du traceur, les patients ont reçu entre 2 à 5 injections. Une consultation mensuelle et des bilans biologiques (M0, J15, J21, M1, M2, M3, M4) ont été organisés pour suivre l’efficacité clinique et biologique (PSA, phosphatases alcalines PAL) ainsi que la tolérance clinique et biologique (hémoglobine Hb, plaquettes et polynucléaires neutrophiles PNN).
Résultats |
Les patients (pts) ont au moins reçu 2 injections. Pour 4 pts : 3 inj, pour 1 pt : 4 inj et 1 seul a eu 5 inj. À M1, 50 % des patients objectivaient une baisse médiane de 1 point sur l’EVA initial. Deux pts sur 11 ont bénéficié à M2 d’une désescalade antalgique. Dès M1, on observait une baisse médiane de 28,3 % des PAL, une augmentation des PSA de 31,9 %, une baisse médiane de 0,7 points Hb (–0,1 ; –3,4), de 41500 plaquettes (–12000 ; –143000) et de 1410 PNN/mm3 (–300 ; –3040). La toxicité biologique a été contrôlée en décalant de 15jours le traitement suivant, sans autre mesure corrective. Un seul patient a présenté des douleurs abdominales majeures : un traitement digestif adapté à la RCH a été institué avec succès. Un patient a présenté des troubles neurologiques transitoires (œdème péri-métastatique probable d’une métastase crânienne).
Conclusions |
Bien qu’aucun patient n’ait reçu la séquence thérapeutique complète, il a été observé un bénéfice antalgique osseux et biologique (PAL) et une toxicité simple à contrôler. L’ascension des PSA est en revanche déstabilisante pour les patients et les cliniciens et nécessite des explications spécifiques.
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Vol 39 - N° 3
P. 215 - mai 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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