TEP/TDM cérébrale à la 18F-Dopa dans le diagnostic des syndromes parkinsoniens : apports de l’analyse statistique individuelle (SPM) - 07/05/15
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Résumé |
Introduction |
Le diagnostic clinique de la maladie de Parkinson (MP) est parfois difficile, même pour des experts, et les recommandations européennes conseillent alors de réaliser un DaTSCAN®. La 18F-Dopa a récemment été mise sur le marché. Le manque de recul sur les performances de la F-Dopa nous a conduit à réaliser une étude préliminaire sur sa fixation striatale à l’aide d’une analyse statistique individuelle par SPM, chez des patients adressés pour un syndrome parkinsonien (SP).
Patients et méthodes |
À partir d’août 2013, une TEP cérébrale à la 18F-Dopa a été réalisée chez des patients adressés pour un SP et chez des sujets témoins réalisant un bilan de néoplasie extra-cérébrale. L’acquisition de 15min a été réalisée 90min après injection de 2 à 4MBq/kg de F-Dopa. Une lecture visuelle en double insu a été comparée à une analyse semi-quantitative par calcul de Z-scores. Les examens concordants ont été classés en normal ou pathologique, ceux discordants ont été classés en douteux. Puis ces résultats ont été comparés à ceux d’une analyse statistique par SPM.
Résultats |
Sur un an et dans 2 centres, 38 patients et 14 témoins âgés en moyenne, respectivement, de 70,1 et 55,5ans ont été inclus. L’analyse visuelle et par Z-scores a permis de classer ces 38 patients en 21 normaux, 11 pathologiques et 6 douteux. L’analyse SPM a retrouvé une baisse significative de la fixation (FWE<0,05) chez les 11 patients pathologiques et chez 1 patient parmi les 21 normaux. Parmi les 6 patients classés douteux, 4 avaient une analyse SPM concordante avec le Z-score, mais discordante avec l’interprétation visuelle et 2 analyses SPM étaient discordantes avec le Z-score, mais concordantes avec l’analyse visuelle.
Conclusion |
L’analyse SPM est intégrable et utile en pratique courante en complément de l’analyse visuelle, puisque les résultats des deux analyses différent chez 5 (13,2 %) des 38 patients présentant un SP. Néanmoins, la pertinence de ces résultats, notamment par rapport aux mécanismes de compensation, reste à préciser par des études avec des effectifs de patients suffisants, appariés en âge et en genre à des sujets témoins et avec un suivi clinique prolongé afin d’obtenir un diagnostic de référence.
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Vol 39 - N° 3
P. 225-226 - mai 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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