Nous avons évalué les performances diagnostiques de la quantification en TEP à la ¹⁸F-Dopa pour les syndromes parkinsoniens et l’impact de la correction de l’effet de volume partiel (EVP).

Nous avons mis en concordance spatiale les images TEP avec les IRM de 49 patients (50 examens) adressés de manière prospective pour l’exploration de syndromes parkinsoniens. Nous avons séparé les patients en deux groupes : NS+ lorsqu’ils présentaient une pathologie avec atteinte de la voie nigro-striée et NS− sans atteinte de la voie nigro-striée. Les rapports de fixation entre les sous-régions striatales segmentées sur l’IRM et la fixation cérébrale non spécifique ont été comparés. Les valeurs mesurées ont ensuite été corrigées de l’effet de volume partiel en utilisant la méthode de la matrice de contamination croisée.

Il existe une différence significative de la fixation du striatum entre les patients NS+ et NS−, la sous-région possédant les meilleures performances diagnostiques est le putamen controlatéral aux symptômes dominants avec une aire sous la courbe ROC de 0,948 et une sensibilité et une spécificité de 92 %. La correction de l’EVP a permis d’augmenter l’estimation de la fixation du striatum de 29 à 41 % selon les sous-régions. Nous avons également observé qu’il était possible de réduire le temps d’acquisition de l’examen sans impact sur la quantification.

L’analyse quantitative en TEP à la ¹⁸F-Dopa offre de bonnes performances diagnostiques pour les syndromes parkinsoniens. La correction de l’effet de volume partiel permet d’augmenter l’estimation de la fixation du striatum.