Apport de la TEMP/TDM dans l’exploration des parathyroïdes ectopiques : à propos de 12 cas - 07/05/15
Résumé |
Objectifs |
La présence d’une glande parathyroïde ectopique est la cause la plus fréquente de l’échec de la prise en charge chirurgicale des hyperparathyroïdies. L’objectif de notre travail est de mettre en évidence l’apport de l’imagerie hybride TEMP/TDM dans l’exploration des parathyroïdes ectopiques.
Patients et méthodes |
Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur des patients présentant une hyperparathyroïdie colligés au service de médecine nucléaire du CHU Sahloul de Sousse, Tunisie, entre 2012 et 2014. Tous nos patients ont bénéficié d’une scintigraphie parathyroïdienne réalisée selon la technique de soustraction d’images statiques MIBI-Pertechnétate complétée par une TEMP/TDM.
Résultats |
Notre série a comporté 12 patients, avec une moyenne d’âge de 43ans. Il s’agissait de 9 patients présentant une hyperparathyroïdie secondaire et de 3 cas d’hyperparathyroïdie primaire. Les images planaires de soustraction MIBI-Pertechnétate ont mis en évidence 26 foyers de fixation pathologique du MIBI, parmi lesquels nous avons trouvé 14 foyers de siège ectopique (dont 8 au niveau médiastinal haut et 6 en basi-cervical). Les coupes de TEMP/TDM ont permis de confirmer le diagnostic de glandes ectopiques chez 10 patients. Les localisations ectopiques étaient paratrachéales (4 foyers), derrière les articulations sternoclaviculaires (3 foyers), rétro-sternales (3 foyers) et au-dessus de la fourchette sternale (2 foyers). Chez les deux derniers patients, la fusion des images fonctionnelles et morphologiques a redressé le diagnostic en faisant correspondre les foyers de fixation pathologique du MIBI à deux tumeurs brunes claviculaires.
Conclusions |
La scintigraphie au MIBI est le moyen d’imagerie le plus performant pour le diagnostic des parathyroïdes ectopiques. Ces performances sont optimisées par l’avènement de l’imagerie hybride. Cette imagerie multi-modalités permet en effet de mieux définir les rapports anatomiques afin de permettre une chirurgie mini-invasive plus précise et d’éliminer les faux positifs telles les localisations proximales de tumeurs brunes.
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Vol 39 - N° 3
P. 233 - mai 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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