Métastases hépatiques d’une tumeur neuro-endocrine pancréatique en réponse complète après 177Lu-DOTATATE : à propos d’un cas - 07/05/15
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Patiente de 64ans diagnostiquée en 2007 d’une tumeur neuro-endocrine (TNE) non sécrétante bien différenciée de la tête du pancréas classée G2 (OMS, 2000), traitée initialement par chirurgie. La scintigraphie des récepteurs de la somatostatine (SRS) retrouvait par la suite une atteinte hépatique massive surexprimant les récepteurs de la somatostatine, motivant une thérapie par analogues de la somatostatine. Devant une progression métastatique au niveau hépatique malgré un traitement optimal, il est décidé en 2010 de débuter la radiothérapie interne vectorisée par 177Lu-DOTATATE à l’hôpital Erasmus de Rotterdam. La chromogranine A (CgA) pré-thérapeutique était dosée à 209ng/mL. Il existait notamment trois cibles hépatiques mesurables artérialisées mesurant 32, 30 et 20mm de grand axe. La patiente a reçu 4 cures de 7,5GBq espacées de 2mois entre septembre 2010 et mars 2011. Chaque traitement était suivi d’une injection de lanreotide 120mg. Le lanreotide a été repris à la posologie d’une injection tous les 28jours après le dernier traitement. Les bilans scanographique et scintigraphique (SRS) réalisés, respectivement, 10 et 12mois après le dernier traitement ont permis d’objectiver une réponse complète, ne laissant que des lésions cicatricielles avasculaires infracentimétriques. La réponse scanographique a été graduelle, consistant initialement en une réponse volumétrique 2mois après le dernier traitement, puis la disparition du rehaussement au temps artériel à 3mois, enfin la disparition du rehaussement au temps portal à 10mois. La CgA est passée de 209 à 38ng/mL. La patiente a récidivé en 2014 avec l’apparition d’une nouvelle lésion hépatique unique du segment VI surexprimant les récepteurs de la somatostatine sur la SRS. La radiothérapie interne vectorisée utilisant les analogues de la somatostatine radiomarqués apparaît comme une alternative pertinente dans l’arsenal thérapeutique des TNE pancréatiques. Chez cette patiente, le traitement a permis une réponse complète et une survie sans progression de 2ans en l’absence de toxicité significative.
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Vol 39 - N° 3
P. 250-251 - mai 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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