Endoscopy of pineal region tumours has been developed since the year 2000 either via a transventricular or extracerebral approach. The initial purpose of applying neuroendoscopy in the management of pineal region tumours was to resolve the obstructive hydrocephalus, and identify the pathological characteristics of the tumour. Based on this approach, a piecemeal resection of the tumour can be performed. The approaches, derived from the microsurgical pathway using an endoscope to expose the operative field, have been proposed either via an infratentorial supracerebellar approach or posterior transtentorial interhemispheric approach. Neuroendoscopic procedures can be considered as a therapeutic alternative to the microsurgical approach when CSF markers are negative. This procedure is considered mini-invasive for the approach along the surgical corridor access but extensive and in depth at the interface between the tumour and the surrounding neurological parenchyma. The limitations and complications are related to the type of procedure (mono- or bimanual) as well as the tumoral characteristics. Different approaches are presented in detail in order to avoid the occurrence of any surgical complications.

L’endoscopie des tumeurs de la région pinéale est proposée depuis les années 2000, que ce soit par voie transventriculaire ou extracérébrale. Au départ, l’objectif était de résoudre l’hydrocéphalie obstructive par perforation du plancher du 3^e ventricule. Utilisant cet accès pour réaliser des biopsies, la possibilité de résection tumorale a été rapidement proposée par cette voie transventriculaire. Les approches extracérébrales, dérivées des voies microchirurgicales supracérébelleuses ou transtentorielles permettent de travailler selon une dissection bimanuelle comparable à celle réalisée sous microscope opératoire. Ces procédures considérées comme mini-invasives le sont uniquement pour l’approche réduisant à son strict minimum les dissections tissulaires mais en profondeur, la largeur du champ opératoire en fait une procédure extensive à haut risque fonctionnel pour les structures environnantes. La difficulté opératoire est liée à la procédure selon l’usage de procédure mono- ou bimanuelle mais aussi aux caractéristiques de la tumeur en termes de vascularisation, de consistance, de taille et de risque de dissémination liquidienne de cellules tumorales. Le futur serait un système hybride entre le microscope opératoire et l’endoscopie.