Rescue intra-arterial chemotherapy following retinoblastoma recurrence after initial intra-arterial chemotherapy - 03/06/15
Summary |
Purpose |
To determine the efficacy of rescue intra-arterial chemotherapy (IAC) for retinoblastoma recurrence following failed initial IAC.
Methods |
Retrospective, non-comparative, interventional case series of 12 eyes in 12 patients.
Intervention |
Rescue IAC employed chemotherapy agents of melphalan (5mg, 7.5mg) alone or with additional topotecan (1mg).
Main outcome measure |
Tumor control and globe salvage.
Results |
The median patient age at initial presentation was 16 months. At initial examination, the International Classification of Retinoblastoma grouping was group B (n=1), group D (n=7), or group E (n=4). The initial IAC was primary in 5 cases (42%) and secondary following failure of intravenous chemotherapy in 7 (58%). In all cases, initial IAC was delivered using melphalan 3mg (n=3), melphalan 5mg (n=7), or combination melphalan 5mg/topotecan 1mg (n=2) for a median of 3 cycles. The mean interval from initial IAC to recurrence necessitating rescue IAC was 5 months (median 4, range 2–10 months). Of the 12 patients, 3 (25%) had undergone previous enucleation of the opposite eye and the rescue IAC was planned for the only remaining eye. Rescue IAC was delivered for recurrent solid tumor (n=1), recurrent subretinal seeds (n=7), recurrent vitreous seeds (n=1), or combination recurrent subretinal/vitreous seeds (n=3). IAC was technically successful through the ophthalmic artery in 9 cases (75%) or the middle meningeal artery in 3 (25%). Rescue IAC involved median 3 cycles (mean 3, range 2–4 cycles) of higher dose melphalan in 4 cases (33%) or combination melphalan/topotecan in 8 (67%). At mean follow-up of 20 months (median 14 months, range 7–36 months), complete tumor control was achieved in 9 eyes (75%) and globe salvage in 8 eyes (67%). Of the 3 failure eyes, all were initially groups D or E, previously treated with initial IAC, and 2 had previous intravenous chemotherapy. There were 4 eyes that came to enucleation for persistent subretinal/vitreous seeds (n=3) or neovascular glaucoma without viable tumor (n=1). There was no case of cerebrovascular stroke, systemic metastasis, or death.
Conclusion |
Rescue IAC following retinoblastoma recurrence after initial IAC provided tumor control in 75% of cases and globe salvage in 67%. Rescue IAC can be considered in children who fail initial IAC, especially if the opposite eye has been enucleated.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Objectif |
Déterminer l’efficacité de la conservation de la chimiothérapie intra-artérielle (IAC) pour une récidive de rétinoblastome dont l’IAC initiale a échoué.
Méthodes |
Série rétrospective non comparative de cas de 12 yeux traités chez 12 patients.
Intervention |
IAC (chimiothérapie intra-artérielle) utilisant des agents de chimiothérapie de melphalan (5mg, 7,5mg) seuls ou avec du topotécan (1mg). Le principal critère de jugement a été le contrôle de la tumeur et la conservation de l’œil.
Résultats |
L’âge médian du patient à la présentation initiale était de 16 mois. Au premier examen, la classification internationale des rétinoblastomes distinguait le groupe B (n=1), le groupe D (n=7), ou le groupe E (n=4). La première IAC était primaire dans cinq cas (42 %) et secondaire à un échec de la chimiothérapie intraveineuse dans sept (58 %). Dans tous les cas, l’IAC initiale a été délivrée en utilisant le melphalan à 3mg (n=3), le melphalan 5mg (n=7), ou une combinaison melphalan 5mg/1mg et de topotécan (n=2) pendant une période moyenne de 3 cycles. L’intervalle moyen entre l’IAC initiale et l’IAC effectuée après récidive était de 5 mois (médiane : 4, extrêmes : 2 à 10 mois). Sur les 12 patients, trois (25 %) avaient subi une énucléation précédente de l’œil opposé et le sauvetage IAC a été prévu pour l’œil restant. L’IAC de sauvetage a été appliquée pour une tumeur solide récurrente (n=1), des nodules sous-rétiniens récurrents (n=7), un essaimage récurrent dans le vitré (n=1), ou une combinaison récurrente essaimage sous-rétiniens/vitréens (n=3). L’IAC a réussi techniquement par l’artère ophtalmique dans 9 cas (75 %) ou l’artère méningée (25 %). L’IAC de sauvetage a impliqué généralement 3 cycles (moyenne : 3, extrêmes : 2–4), des doses supérieures de melphalan dans 4 cas (33 %) ou une combinaison melphalan/topotécan chez 8 (67 %). Au suivi moyen de 20 mois (moyenne : 14 mois, extrêmes : 7–36 mois), un contrôle complet de la tumeur a été obtenu dans 9 yeux (75 %) et la conservation du globe dans 8 yeux (67 %). Sur les trois « yeux d’échec », tous étaient d’abord des groupes D ou E, précédemment traités avec l’IAC initiale, et 2 avaient eu la chimiothérapie intraveineuse précédente. Quatre yeux ont dû subir l’énucléation en raison de la persistance d’un essaimage sous-rétinien/vitréen (n=3) ou d’un glaucome néovasculaire sans tumeur viable (n=1). Aucun cas d’accident vasculaire cérébral, de métastase systémique, ou de mort n’a été déclaré.
Conclusion |
L’IAC de sauvetage suivant une récidive de rétinoblastome après une IAC initiale permet le contrôle de la tumeur dans 75 % des cas et la conservation du globe dans 67 %. L’IAC de sauvetage peut être considérée chez les enfants lorsque l’IAC initiale n’a pas fonctionné, surtout si l’œil opposé a été énucléé.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Eye, Tumor, Retinoblastoma, Chemotherapy, Intra-arterial chemotherapy, Rescue
Mots clés : Yeux, Tumeur, Rétinoblastome, Chimiothérapie, La chimiothérapie intra-artérielle, Sauvetage
Plan
Vol 38 - N° 6
P. 542-549 - juin 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.