La place des peelings dans la prise en charge du rajeunissement facial - 17/06/15
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Résumé |
Les peelings constituent un moyen ancien et efficace de la prise en charge du rajeunissement facial – Chacun a une place de choix en fonction du niveau du vieillissement. Les peelings superficiels sont conseillés au tout début du vieillissement, voire même au stade de prévention. Nous rappelons leurs actions :
– au niveau épidermique, leur rôle est limité : – ils éclaircissent le teint en lissant la peau.
– En dessous, ils réharmonisent des kératinocytes altérés par les rayons UV et accélèrent le turn-over permettant l’élimination des dépôts mélaniques les plus superficiels – c’est essentiellement au niveau dermique que se situe leur action.
Rappelons qu’en cas d’héliodermie, les altérations dermiques se traduisent sur le plan histologique, au niveau du derme superficiel, par une disparition des fibres de collagène et par l’apparition des mottes élastosiques. Les peelings superficiels réarrangent ces fibres : les mottes élastosiques disparaissent et les fibres de collagène viennent recoloniser le derme superficiel. Autrement dit, nous pouvons résumer de la façon suivante : les peelings superficiels n’enlèvent rien en surface ; tout au plus, ils éclaircissent les lentigos – Tout leur travail se fait en profondeur : ils assurent le bon maintien du derme superficiel et permettent même de restaurer un derme superficiel déjà désorganisé. Les peelings moyens ont, aujourd’hui, une place qui n’est plus celle qu’ils avaient il y a encore 20ans. En effet, ces dernières années ont été marquées par l’apparition de 3 nouvelles techniques : les lasers, l’acide hyaluronique et la toxine botulique. Désormais, les lentigos relèvent des lumithérapies ; les ridules de la toxine et des injections d’acide hyaluronique – De sorte que l’utilisation des peelings moyens s’est réduite. Néanmoins certaines indications restent très intéressantes :
– le renforcement dermique des zones à brèches ;
– l’uniformisation des résultats sur une héliodermie pigmentée incomplètement traitée par lumithérapie ;
– la combinaison à un peeling au phénol.
Les peelings au phénol sont toujours les rois, avec les resurfacing lasers, pour la prise en charge des peaux très abîmées, type peau d’iguane. Enfin, nous ne pouvons pas parler de peeling sans parler des peelings dépigmentants et surtout de leur rôle fondamental dans la prise en charge des mélasma. À première vue, nous sortons du sujet du rajeunissement facial ; mais peut-être pas, l’élastose étant une altération histologique toujours retrouvée dans le mélasma.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Peeling, Stimulation dermique
Plan
Vol 142 - N° 6-7S2
P. S322-S323 - juin 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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