Don d’organes issus de donneurs décédés et population marocaine - 07/07/15
Résumé |
Introduction |
Le prélèvement d’organes humains au Maroc reste en deçà des besoins. Les connaissances des étudiants marocains, qui reflètent la population jeune marocaine, concernant le don et la transplantation d’organes peuvent être un facteur clé dans le développement d’une activité de greffe. L’objectif de cette étude est d’évaluer les connaissances, les attitudes et les croyances des étudiants concernant le don et la transplantation d’organes.
Matériels et méthodes |
Ce sondage d’opinion a été effectué auprès de quatre structures d’enseignement supérieur, à l’aide d’un questionnaire préétabli. Les questions de l’enquête répondaient à cinq thèmes principaux, à savoir l’évaluation des connaissances, l’opinion et l’attitude du citoyen, la justification explicite du refus, les déclarations avancées en cas de refus du don d’organes, et les moyens pour encourager le don d’organes au Maroc.
Résultats |
Cent pour cent des sujets enquêtés ont répondu à ce questionnaire. Parmi les personnes interrogées, 40,3 % étaient des hommes. La moyenne d’âge était de 21,5 ans. Par ailleurs, 89,4 % des 503 étudiants sondés connaissaient la greffe d’organes au Maroc. Un quart des étudiants pensaient que les actes de prélèvement et de greffe n’étaient effectués que dans les établissements publics de santé autorisés. Deux personnes sur trois étaient capables d’identifier les organes et les tissus transplantables. Plus de la moitié des personnes acceptaient de donner leurs organes après la mort. Parmi le groupe d’enquêtés refusant le don de leurs organes après la mort, l’obstruction religieuse était en tête de liste des déterminants du refus avec une prévalence de 39,7 %.
Conclusion |
Les jeunes Marocains possèdent des connaissances limitées relatives au don d’organes. Le développement de cette thérapeutique doit passer par une information et une motivation régulière de la population générale.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Abstract |
Introduction |
Morocco stays far behind other countries in the domain of organ donation and transplantation. Improving the knowledge of Moroccan students, about organ donation and transplantation, can be a key factor in the development of transplant activity. The aim of this study is to evaluate the knowledge, attitudes and beliefs of students concerning organ donation and transplantation.
Materials and methods |
The opinion survey was conducted in Marrakech city, with four high education structures with a pre-established questionnaire. The survey questions answered four main themes, which are: the evaluation of knowledge, the opinion and attitude of citizen, the explanation of refusal and the propositions to encourage organ donation in Morocco.
Results |
Hundred percent of surveyed subjects answered the questionnaire. Among them, 40.3% were men. The middle age was 21.5 years. Out of 503 surveyed students, 89.4% were aware of organ transplant in Morocco. A quarter of students believed that removal and transplant acts were realized just in public health establishments, which have the authorization. Two persons out of 3 were able to identify transplantable organs and tissues. More than half accepted to donate their organs after death. The religious reason was in the head list of refusal determinants of organ donation after death, with a prevalence of 39.7%.
Conclusion |
Young Moroccans have limited knowledge relating to organ donation. The development of this therapy needs to establish an adequate project of information and motivation of general population.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Don d’organes, Donneur potentiel, Greffe, Maroc
Keywords : Morocco, Organs donation, Potential donor, Transplantation
Plan
Vol 11 - N° 4
P. 234-239 - juillet 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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