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Vers une amélioration de la qualité de vie après une radiothérapie réalisée dans l’enfance - 08/07/15

Doi : 10.1016/j.bulcan.2015.03.007 
Charlotte Demoor-Goldschmidt 1, , Valérie Bernier 2
1 ICO-René-Gauducheau, institut de cancérologie de l’Ouest, service de radiothérapie, boulevard J-Monod, 44800 Saint-Herblain, France 
2 Institut de cancérologie de Lorraine, département de radiothérapie, 6, avenue de Bourgogne, 54519 Vandœuvre lès Nancy, France 

Charlotte Demoor-Goldschmidt, ICO-René-Gauducheau, institut de cancérologie de l’Ouest, service de radiothérapie, boulevard J-Monod, 44800 Saint-Herblain, France.

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Résumé

La radiothérapie pédiatrique ne diffère pas sur le plan technique de la radiothérapie adulte mais ses caractéristiques, ses difficultés et ses enjeux en font une spécificité. Grâce entre autres à elle, le taux de survie des enfants français atteints de cancer avoisine les 80 %. Il est donc primordial d’intégrer dans le raisonnement les potentiels effets secondaires sur le long terme. En effet, quelle que soit la technique, même la plus sophistiquée, il est généralement inéluctable que les organes sains à proximité reçoivent une certaine dose de radiothérapie. Les limites de doses sur les organes à risque provenant des données de l’adulte sont adaptées chez l’enfant. À l’issue du traitement, il importe de graduer les éventuels risques et de proposer un protocole de suivi personnalisé sans médicalisation à outrance. Cet article présente le raisonnement médical lors d’un traitement par radiothérapie selon différentes zones anatomiques (cérébral, ORL, thoracique, abdominale) incluant des notions de niveau de dose correspondant aux effets secondaires décrits habituellement. Parallèlement, des recommandations de suivi dans un but de préservation d’une qualité de vie optimale chez les adultes guéris d’un cancer pédiatrique, appelés couramment les survivants, sont proposées.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Summary

Pediatric radiotherapy did not differ technically from adult radiotherapy but its characteristics, its difficulties and challenges are specific. Thanks in part to this treatment, overall survival of French children with cancer is around 80%. It is therefore important to integrate in the elaboration of the treatment planning potential side long-term effects. Indeed, whatever the technique is, even the most sophisticated, it is usually inevitable that healthy nearby organs receive a dose of radiation. Dose limits on organs at risk come from adult data and are adapted for children. After the treatment, it is important to graduate the potential risks of side effects to propose a personalized monitoring protocol avoiding excessive medicalization. This article presents the medical thinking concerning radiotherapy in different anatomical areas (brain, head and neck, chest, abdomen) including concepts of dose level corresponding to side effects usually described. In parallel, we present follow-up recommendations with the aim to preserve an optimal quality of life for the adults cured of a childhood cancer, currently called survivors.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Radiothérapie, Pédiatrie, Effets secondaires, Poumon, Cœur, Cerveau, Abdomen

Keywords : Radiotherapy, Pediatric, Adverse effects, Childhood, Lung, Heart, Brain


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Vol 102 - N° 7-8

P. 674-683 - juillet 2015 Retour au numéro
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