Traitement d'une hépatite chronique B à mutant résistant à la lamivudine par l'interféron ? - 29/02/08
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Au cours du traitement des hépatites chroniques B par la lamivudine, l'apparition de mutants résistants a une fréquence qui croît avec la durée du traitement et la charge virale initiale [1]. Souvent jugée « moins pathogène » que l'infection initiale à virus sauvage, l'infection à mutants résistants peut en fait causer une reprise de la cytolyse à des niveaux égaux ou supérieurs aux niveaux antérieurs au traitement, et une insuffisance hépatique sévère, notamment en cas de cirrhose [1] [2]. L'arrêt de la lamivudine est habituellement suivi de la réapparition du virus sauvage dans le sérum, qui peut être également suivie d'une poussée cytolytique [2]; il est donc recommandé de continuer la lamivudine [1]. Nous rapportons un cas où l'adjonction d'interféron α a permis le contrôle de l'infection à mutants résistants.
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Vol 26 - N° 11
P. 1059 - novembre 2002 Retour au numéro
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