Les risques spécifiques de la transplantation hépatique chez les malades co-infectés par le virus de l'immunodéficience humaine et le virus de l'hépatite C - 29/02/08
Jérôme Dumortier [1 et 2],
Pierre Chiarello [3],
Mustapha Adham [1],
Bertrand Delafosse [4],
Jean-Alain Chayvialle [2],
Jean-Yves Scoazec [5],
Olivier Boillot [1 et 2]
Voir les affiliationsLe pronostic de la maladie induite par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) a été amélioré ces dernières années par l'introduction de nouveaux traitements. L'amélioration de la survie des malades infectés par le VIH permet le développement de complications liées à des co-morbidités, comme les hépatopathies dues au virus de l'hépatite B (VHB) ou au virus de l'hépatite C (VHC). La transplantation hépatique a été proposée chez certains malades co-infectés par le VIH et le VHB ou le VHC à condition que l'infection VIH soit contrôlée par le traitement anti-rétroviral. Peu d'informations sur le devenir de ces malades sont actuellement disponibles. Nous rapportons ici l'observation d'une malade transplantée dans le cadre d'une co-infection VIH-VHC qui illustre les différentes complications spécifiques observées dans ce contexte rendant particulièrement difficile la prise en charge de tels malades.
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Vol 26 - N° 11
P. 1061 - novembre 2002 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.