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Diagnostic et prise en charge clinique des infections cervicales à HPV - 02/09/15

Doi : 10.1016/j.lpm.2015.02.020 
Xavier Carcopino 1, , 2 , Claire Camus 3, Philippe Halfon 3
1 Service de gynécologie-obstétrique du CHU Marseille Nord, 13000 Marseille, France 
2 Université d’Aix-Marseille Université (AMU), faculté de médecine, 13000 Marseille, France 
3 Hôpital Européen, laboratoire Alphabio, service maladies infectieuses, 13000 Marseille, France 

Xavier Carcopino, CHU de Marseille, hôpital Nord, service de gynécologie-obstétrique, unité de colposcopie, chemin des Bourrely, 13915 Marseille cedex 20, France.

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Points essentiels

En France, le cancer du col est le dix-huitième cancer observé avec 3028 nouveaux cas estimés et 1102 décès en 2012.
L’infection par le Papillomavirus humains à haut risque (HPV-HR) est aujourd’hui reconnue comme étant le principal facteur de risque de survenue d’un cancer du col de l’utérus.
Le dépistage du cancer du col en France repose sur le frottis cervico-utérin (FCU) tous les 3ans entre 25 et 65ans après deux FCU normaux consécutifs réalisés à un an d’intervalle. En cas d’anomalie au frottis, la réalisation d’une colposcopie±biopsie s’impose comme examen de référence.
Un test HPV positif ne permet pas de dater l’exposition, ne signifie pas une lésion ou un cancer et ne doit en aucun cas indiquer un geste thérapeutique. C’est l’absence de clairance d’un HPV-HR et sa persistance dans le temps qui est le principal facteur de risque de CIN2-3 et de cancer infiltrant du col de l’utérus.
Le test HPV n’est indiqué par la HAS qu’en cas de frottis indéterminé (ASCUS) afin d’éviter une colposcopie inutile chez les patientes ayant un test HPV négatif.
Un test HPV négatif permet d’affirmer à une patiente de façon quasi-certaine qu’elle n’a pas de lésion cervicale ; il possède une excellente valeur prédictive négative, proche de 100 %.
De la réalisation du prélèvement dédié ou FCU à la recherche du génome (ADN) des HPV oncogènes par biologie moléculaire, les conditions pré-analytiques du test HPV font l’objet de recommandations de la HAS 2013, en particulier au niveau du choix d’un milieu de prélèvement validé par le fabricant du test.

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Key points

In France, cervical cancer is the eighteenth cancer observed with 3028 estimated new cases and 1102 deaths in 2012.
Infection with human papillomavirus high-risk (HPV-HR) is now recognized as the main risk factor of cervical cancer development.
Screening for cervical cancer in France is based on the Pap smear (Pap) every 3years after two consecutive normal Pap made a year apart. In case of smear abnormalities, the gold standard colposcopy±biopsy would be performed.
A positive HPV test does not date the exposure, does not mean a lesion or cancer and should in no way indicate a therapeutic gesture. The absence of HPV-HR clearance and its persistence over time is the main risk factor for CIN2-3 and invasive cervical cancer.
HPV testing is indicated by HAS after undetermined smears (ASCUS).
A negative HPV test allows the doctor to affirm to a patient that she has no cervical injury; indeed HPV test has an excellent negative predictive value close to 100%.
From carrying out to the collection of Pap dedicated to research of the genome (DNA) of oncogenic HPV using molecular biology, HPV test's pre-analytical conditions are subject to the latest HAS recommendations, particularly in the choice of a sample medium validated by the manufacturer's test.

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Vol 44 - N° 7-8

P. 716-726 - juillet 2015 Retour au numéro
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