Chirurgie classique - 03/09/15
Résumé |
La fréquence des anévrismes de l’aorte abdominale (AAA) est en augmentation. Le but du traitement curatif des AAA est d’éliminer le risque de rupture de l’anévrisme. Le traitement chirurgical « classique » est la mise à plat-greffe avec ouverture du sac anévrismal qui éradique totalement le problème de rupture secondaire de l’AAA. L’indication du traitement dépend du diamètre mais aussi des critères morphologiques de l’anévrisme et médicaux liés à l’âge et aux comorbidités du patient. L’Affsaps, en avril 2009, détermine les critères de choix entre le traitement chirurgical et endovasculaire (EVAR) pour cette pathologie. Les complications postopératoires les plus fréquentes sont cardiologiques, respiratoires, rénales, hémorragiques, digestives ou infectieuses. Les multiples études multicentriques, contrôlées et randomisées (EVAR 2005, DREAM 2010, OVER 2010) ont comparé la mortalité à 30jours. Le taux de mortalité postopératoire est en moyenne de 4 à 5 % pour la chirurgie conventionnelle et de 1 à 2 % pour l’EVAR. Ce bénéfice du traitement endovasculaire sur le taux de mortalité précoce se réduit à trois ans. La mortalité à distance liée à la rupture des AAA est plus importante pour l’EVAR comme le risque de ré-intervention. Actuellement, en France, environ 70 % d’AAA sont traités par la chirurgie conventionnelle et 30 % par EVAR. Le traitement chirurgical peut être réalisé par voie transpéritonéale ou rétropéritonéale. Certaines études montrent une légère diminution de complications postopératoires pour la voie rétropéritonéale. La tendance actuelle pour la chirurgie mini-invasive a fait progresser le développement de la chirurgie cœlioscopique et robotique. Les bénéfices de ce type de chirurgie restent à démontrer.
Conclusion |
Le traitement « classique » par la mise à plat-greffe apporte les meilleurs résultats à long terme avec moins de ré-interventions et une meilleure qualité de vie. La tendance actuelle est un développement de la technique des voies d’abord mini-invasives en gardant la même efficacité par rapport au traitement « classique » chirurgical.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Anévrismes de l’aorte abdominale, Traitement chirurgical
Plan
Vol 40 - N° 5
P. 296 - septembre 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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