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Résultats d'un traitement d'épreuve par un inhibiteur de COX-2 puis par le lanréotide d'une gastropathie hypertrophique de Ménétrier - 29/02/08

Doi : GCB-04-2004-28-4-0399-8320-101019-ART13 

Vincent Maunoury [1],

Agnès Wacrenier [2],

Georgia Malamut [1],

Pierre Desreumaux [1]

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La maladie de Ménétrier est une gastropathie hypertrophique dont l'évolution chronique est cliniquement caractérisée par une déperdition protéique et sanguine et dominée par un risque de dégénérescence. La cause de la maladie est inconnue et il n'y a pas de traitement spécifique. La physiopathologie de la maladie est aussi énigmatique. Cependant, des travaux anciens, expérimentaux sur des modèles animaux de gastropathie hypertrophique, et des observations chez l'homme, tendent à indiquer un rôle central des prostaglandines E2 (PGE2) et des facteurs de croissance épithéliale [1] [2]. Ces travaux ont récemment été complétés par : a) la démonstration de la possible efficacité thérapeutique d'anticorps dirigés contre le récepteur pour le facteur de croissance épidermique (EGFR) chez un malade avec une maladie de Ménétrier ; b) la publication par Pai et al. de la capacité des PGE2 à activer l'EGFR pour induire une prolifération cellulaire épithéliale gastrique anormale via la stimulation des voies de transduction des kinases de stress (MAPK) [3] [4]. Ces découvertes sont importantes, car elles constituent autant de cibles thérapeutiques potentielles pour le traitement de la maladie de Ménétrier, respectivement par les inhibiteurs de COX-2, cyclooxygénase induite par les processus inflammatoires et dégradant l'acide arachidonique en PGE2, et par la somatostatine, qui inhibe les voies de tranduction du signal ERK (extracellular signal regulated kinase) associé à l'EGFR [5]. Nous rapportons l'observation d'un malade avec une maladie de Ménétrier traitée successivement par célécoxib (Celebrex, Pharmacia SAS), inhibiteur de COX-2, puis par un analogue retard de la somatostatine, le lanréotide (Somatuline® LP 30 mg, Beaufour Ipsen Pharma).

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Vol 28 - N° 4

P. 407 - avril 2004 Retour au numéro
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