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L’asepsie en échographie interventionnelle - 07/09/15

Doi : 10.1016/j.monrhu.2015.06.004 
Yves Maugars , Christelle Darrieutort-Laffite, Jean-Marie Berthelot, Benoît Le Goff
 Service de rhumatologie, CHU de Nantes, 1, place Alexis-Ricordeau, 44093 Nantes cedex, France 

Auteur correspondant.

Résumé

L’échographie interventionnelle ostéo-articulaire prend une place de plus en plus grande en rhumatologie. Le maniement simultané de la sonde et de l’aiguille pourrait laisser penser qu’il faut prendre des mesures de précaution d’asepsie plus grandes par rapport aux gestes réalisés habituellement sous repérage anatomique. Sont-elles justifiées ? Nous n’avons aucune donnée allant en ce sens et une étude randomisée est impossible du fait de la grande rareté des événements. Nous passons en revue les différents éléments de l’asepsie, concernant le patient (essentiellement la désinfection de la peau), le médecin (essentiellement le port de gants stériles ou non) et le matériel (protection de la sonde échographique et distance par rapport à l’aiguille). La procédure est probablement au moins aussi importante que les moyens. L’attention doit se porter surtout sur l’intégrité de l’asepsie de l’aiguille. Il ne faut pas piquer dans le gel sous peine d’apporter des polyacrylates non biodégradables ou du propylène glycol dans les tissus. Nous ne pouvons conclure à une justification de l’inflation des moyens d’asepsie mis en œuvre lors d’un geste ostéo-articulaire échoguidé. Certes, pour certains gestes plus complexes et agressifs, sur certains terrains fragilisés, et en fonction du lieu de pratique, on peut considérer des mesures d’asepsie plus importantes, mais de la même manière que pour un geste habituel. Seul un observatoire des pratiques, non seulement des procédures de réparation du dommage corporel administrées par les assurances, mais surtout prospectivement et sur une très grande échelle au niveau national, pourra nous apporter des réponses plus précises.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Abstract

Osteoarticular interventional injections guided with ultrasound are playing an increasingly role in Rheumatology. The simultaneous handling of the probe and the needle might suggest the need to take greater aseptic precautions with respect to actions usually performed in anatomical injections. Are they justified? We have no data going in this direction, and a randomized study is impossible because of the rarity of events. We review the different parameters of the aseptic procedure, about the patient (primarily skin disinfection), about the practitioner (mainly wearing sterile gloves or not) and material (protection of ultrasound probe and distance to the needle). The procedure is probably at least as important as the material. Attention needs to be focused on the integrity of the asepsis of the needle. We may not prick into the gel because we can bring non-biodegradable polyacrylate or propylene glycol in tissues. We cannot conclude that the inflation of aseptic measures implemented during a musculoskeletal ultrasound guided gesture is justified. Nevertheless, for some more complex and aggressive gestures, for some fragile patients, and according to the place of practice, we can consider more important infection control procedures, but in the same way as a usual gestures. Only practices observatory, not only by the number of repair procedures administered by the physical damage insurance, but prospectively and on a very large scale at a national level to bring us more precise answers.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Échographie, Rhumatologie interventionnelle, Asepsie

Keywords : Ultrasound, Interventional rheumatology, Asepsis


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Vol 82 - N° 4

P. 233-236 - septembre 2015 Retour au numéro
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