S'abonner

Comment je gère un traitement par natalizumab au-delà de la 24e cure - 07/09/15

Doi : 10.1016/j.praneu.2015.05.001 
G. Androdias a, , S. Vukusic b, c, d
a Réseau Rhône-Alpes sclérose en plaques, hôpital neurologique Pierre-Wertheimer, hospices civils de Lyon, 59, boulevard Pinel, 69677 Bron, France 
b Service de neurologie A and fondation Eugène-Devic EDMUS contre la sclérose en plaques, hôpital neurologique Pierre-Wertheimer, hospices civils de Lyon, 59, boulevard Pinel, 69677 Bron, France 
c Centre des neurosciences de Lyon, Inserm 1028 et CNRS UMR5292, équipe neuro-oncologie et neuro-inflammation, bâtiment IMBL, 11, avenue Jean-Capelle, 69621 Villeurbanne cedex, France 
d Université Lyon 1, 43, boulevard du 11-Novembre-1918, 69100 Villeurbanne, France 

Auteur correspondant : Réseau Rhône-Alpes sclérose en plaques, hôpital neurologique Pierre-Wertheimer, hospices civils de Lyon, 59, boulevard Pinel, 69677 Bron, France.

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.

pages 7
Iconographies 2
Vidéos 0
Autres 0

Résumé

Le natalizumab est un traitement de fond particulièrement efficace des formes actives de sclérose en plaques (SEP) rémittente mais il est associé à une augmentation du risque de leucoencéphalopathie multifocale progressive (LEMP). Trois facteurs de risque de développer cette infection opportuniste ont été identifiés : la présence d’une sérologie positive pour le virus JC, une durée de traitement supérieure à 24 mois et la prise antérieure d’un traitement immunosuppresseur. La poursuite ou non du natalizumab au-delà de 24 mois de traitement doit donc être systématiquement réévaluée avec le patient. La décision repose en grande partie sur le résultat de la sérologie JC qui, si elle est positive, conduit le plus souvent à l’arrêt du traitement. D’autres éléments tels que la sévérité de la maladie et le résultat de l’index JCV peuvent également intervenir dans la discussion. En cas de poursuite du natalizumab au-delà de deux ans, un consentement éclairé du patient et une surveillance particulière sont nécessaires. En cas d’arrêt, plusieurs questions se posent : choix du traitement de fond en relais, durée du wash-out, modalités de la surveillance ; questions qui seront discutées ici d’après les données de la littérature.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Summary

Natalizumab is a highly efficacious disease-modifying drug for patients with active relapsing multiple sclerosis (MS). However it is associated with an increased risk of progressive multifocal leucoencephalopathy (PML). Three risk factors for developing this opportunistic infection have been identified: presence of anti-JC virus antibodies, prior use of immunosuppressants, and duration of natalizumab treatment beyond 24 months. Thus, the continuation of the natalizumab must be systematically reevaluated with the patient after 24 months of treatment. The decision is largely based on the anti-JCV antibody status which, if it is positive, leads in most cases to stop the treatment. Other factors such as the severity of the disease and the anti-JCV antibody index can influence the decision. If natalizumab is continued beyond 24 months, informed consent by the patient and close monitoring are required. If natalizumab is stopped, a number of questions arise: choice of the therapeutic alternative, duration of the wash-out, monitoring procedure. These important issues will be discussed here according to the data of the literature.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Bénéfice-risque, LEMP, Natalizumab, Sclérose en plaques, Sérologie JCV

Keywords : Benefit-risk, PML, Natalizumab, Multiple sclerosis, JCV serology


Plan


© 2015  Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Ajouter à ma bibliothèque Retirer de ma bibliothèque Imprimer
Export

    Export citations

  • Fichier

  • Contenu

Vol 6 - N° 3

P. 181-187 - septembre 2015 Retour au numéro
Article précédent Article précédent
  • Quelle est la place de la biologie moléculaire en neuropathologie tumorale en 2015 ?
  • A. Tauziède-Espariat, M. Polivka, P. Varlet, F. Bourdeaut, B. Poirot, P. de Cremoux
| Article suivant Article suivant
  • Comment j’examine un tremblement ?
  • T. Danaila, C. Laurencin, E. Broussolle, S. Thobois

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.

Déjà abonné à cette revue ?

Mon compte


Plateformes Elsevier Masson

Déclaration CNIL

EM-CONSULTE.COM est déclaré à la CNIL, déclaration n° 1286925.

En application de la loi nº78-17 du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés, vous disposez des droits d'opposition (art.26 de la loi), d'accès (art.34 à 38 de la loi), et de rectification (art.36 de la loi) des données vous concernant. Ainsi, vous pouvez exiger que soient rectifiées, complétées, clarifiées, mises à jour ou effacées les informations vous concernant qui sont inexactes, incomplètes, équivoques, périmées ou dont la collecte ou l'utilisation ou la conservation est interdite.
Les informations personnelles concernant les visiteurs de notre site, y compris leur identité, sont confidentielles.
Le responsable du site s'engage sur l'honneur à respecter les conditions légales de confidentialité applicables en France et à ne pas divulguer ces informations à des tiers.


Tout le contenu de ce site: Copyright © 2024 Elsevier, ses concédants de licence et ses contributeurs. Tout les droits sont réservés, y compris ceux relatifs à l'exploration de textes et de données, a la formation en IA et aux technologies similaires. Pour tout contenu en libre accès, les conditions de licence Creative Commons s'appliquent.