Hospitalisation systématique en unité de soins intensifs (surveillance rapprochée)
Oxygène nasal : 3 à 4 L/min, quelle que soit la PaCO2 !
Nébulisation (par masque nasal avec 6 à 8 L/min d'O2) de β2-stimulants, terbutaline (BRICANYL 5 mg/2 mL) : 2 dosettes (soit 10 mg), ou salbutamol (VENTOLINE 5 mg/mL) : 1 mL (soit 5 mg) à diluer dans 4 mL de sérum physiologique. À répéter « autant que nécessaire » au cours de la première heure, puis toutes les 4 h après amélioration.
À noter : si le nébulisateur n'est pas disponible (ex. : à domicile), faire inhaler (à travers une chambre d'inhalation grand volume) 2 bouffées de VENTOLINE aérosol-doseur, renouvelées 10 à 20 fois !
± Mélangé avec atropinique, ipratropium bromure (ATROVENT adulte solution pour inhalation) : 1 dosette (soit 0,5 mg), toutes les 8 h.
Corticoïdes systématiques, méthylprednisolone (SOLUMÉDROL) : 60 mg IV x 2 à 4/j (puis en fonction de l'évolution, avec relais per os après 1 à 3 j, généralement).
Hydratation intraveineuse : 3 à 4 L de G5 %/j, avec adjonction de potassium, 2 à 3 g/L.
En cas de signes infectieux, antibiothérapie : bêtalactamine, type amoxicilline (en l'absence d'allergie) : 1 g x 2/j ou macrolide, érythromycine : 1 g x 2/j.
Surveillance des constantes cliniques et du DEP ++++.
Dans un second temps : kinésithérapie respiratoire (drainage des sécrétions) et (ré)introduction du traitement de fond, avec éducation du patient.
Inutiles voire dangereux dans ce cadre :
-
théophylline,
- sédatifs,
- solutés alcalinisants,
- utiliser des solutés injectables dans les aérosols.
Extrême recours = ventilation assistée
C'est une ventilation très « à risque », à envisager devant des signes de menace vitale, après échec du traitement médical (très fortes doses de β2-stimulants en aérosol, parfois associées à la voie intraveineuse).