Infections néonatales bactériennes précoces : évaluation des pratiques professionnelles dans 14 maternités d’Île-de-France en 2013 - 30/09/15
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Résumé |
Introduction |
L’infection néonatale bactérienne précoce (INBP) reste une des principales causes de mortalité et morbidité néonatales. La généralisation du dépistage du portage vaginal de streptocoque du groupe B (SGB) et de l’antibioprophylaxie per-partum a entraîné une diminution de l’incidence des INBP à SGB. Plus de dix ans après les dernières recommandations françaises, nous avons évalué les pratiques professionnelles concernant le dépistage, le diagnostic et le traitement des INBP en Île-de-France.
Patients et méthodes |
Enquête observationnelle multicentrique, prospective, du 18 au 31 mars 2013, dans 14 maternités volontaires d’Île-de-France. Tous les enfants nés vivants à 35 semaines d’aménorrhée (SA) ou plus ont été inclus. Les caractéristiques maternelles, obstétricales, néonatales et les modalités de prise en charge des suspicions d’INBP ont été recueillies.
Résultats |
La population d’étude a comporté 1194 mères et 1217 nouveau-nés. Parmi ces derniers, 54 % ont eu des prélèvements bactériologiques à la naissance, dont au moins un liquide gastrique. L’indication des prélèvements bactériologiques reposait dans 85 % des cas sur la présence de critères majeurs ou mineurs définis par l’Agence nationale d’accréditation et d’évaluation en santé (ANAES) en 2002. En outre, plus d’un nouveau-né sur 4 a eu au moins un prélèvement sanguin. Une antibiothérapie a été administrée à 4 % des enfants, comportant la céfotaxime dans près de deux tiers des cas.
Conclusion |
Une mise à jour des recommandations concernant la prise en charge de l’INBP paraît nécessaire pour mieux cibler les nouveau-nés à risque et optimiser l’utilisation des antibiotiques. La place des prélèvements bactériologiques à la naissance dans la gestion des suspicions d’INBP est certainement à redéfinir.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Summary |
Introduction |
Early-onset neonatal infection remains a major cause of morbidity and mortality in neonates. Both universal vaginal screening for group-B streptococcus (GBS) and intrapartum antibiotic prophylaxis have decreased the incidence of early-onset GBS disease. Almost 12 years after the implementation of the French recommendations, we assessed the practices around screening, diagnosis, and treatment of early-onset neonatal infection in the Île-de-France region.
Patients and methods |
We conducted a prospective, multicenter, observational study in 14 volunteer maternity wards from 18 to 31 March 2013. All live newborn infants delivered at 35 gestational weeks or more were eligible. Maternal, obstetrical, and neonatal characteristics were collected, as well as the management of suspected early-onset neonatal infections.
Results |
A total of 1194 mothers and 1217 neonates were included. Among the latter, 54% had bacteriological samplings at birth, with at least a gastric aspirate. Bacteriological samples were collected at birth in 85% of cases based on major or minor anamnestic infection criteria defined by the French National Authority for Health in 2002. In addition, 26% of neonates had at least one blood sample taken. Antibiotic treatment was administered in 4% of the infants with cefotaxime administered in two thirds of cases.
Conclusion |
An update of the French guidelines for the management of early-onset neonatal infections is required in order to improve targeting of newborn infants suspected of having an infection and to optimize the antibiotics administered. Moreover, the role of bacteriological sampling at birth needs to be clarified.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
☆ | Ce travail a été présenté aux JFRN en décembre 2013 et aux JNN en mars 2014. |
Vol 22 - N° 10
P. 1021-1026 - octobre 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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