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Gestion anténatale du risque d’infection amnio-choriale en cas de rupture prématurée des membranes avant 37 semaines d’aménorrhée - 30/09/15

Doi : 10.1016/j.arcped.2015.03.025 
G. Kayem a, , b , G. Girard c
a Service de gynécologie-obstétrique, hôpital Trousseau, AP–HP, 75012 Paris, France 
b Inserm U1153, équipe de recherche en épidémiologie obstétricale, périnatale et pédiatrique (EPOPé), centre de recherche épidémiologie et biostatistique Sorbonne Paris Cité (CRESS), 75005 Paris, France 
c Service de gynécologie-obstétrique, département hospitalo-universitaire « risques et grossesse », CHU Louis-Mourier, 178, avenue des Renouillers, 92700 Colombes, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Une rupture prématurée des membranes (RPM) avant 37 semaines d’aménorrhée (SA) survient dans 3 % des grossesses et est responsable de 30 % des accouchements prématurés. Les risques décrits sont ceux de la prématurité, de l’infection materno-fœtale, de la procidence du cordon et de l’hématome rétro-placentaire (HRP). La prise en charge prénatale consiste à réduire et anticiper le risque d’infection périnatale et la morbidité surajoutée mais la valeur prédictive des moyens de surveillance anténatals pour l’infection materno-fœtale est réduite. Une antibiothérapie est recommandée de manière systématique. La tocolyse ne devrait pas être poursuivie plus de 48heures avant 32 SA. Les recommandations françaises pour la pratique clinique concernant l’expectative ou le déclenchement laissent ouvertes les deux possibilités. Avant 32 SA, voire 34 SA, un gain d’une semaine d’âge gestationnel diminue nettement la mortalité et la morbidité néonatales et fait, en général, préférer l’expectative. Entre 34 et 37 SA, les risques rares de morbidité sévère liés à la prématurité sont à mettre en balance avec ceux d’une infection materno-fœtale aiguë ou d’un hématome rétro-placentaire. Un large essai randomisé récent comparant expectative et déclenchement du travail en cas de RPM entre 33 et 37 SA n’a pas montré de bénéfice du déclenchement mais n’avait pas la puissance nécessaire pour explorer les complications rares et sévères.

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Summary

Preterm premature rupture of membranes (PPROM) occurs in 3 % of pregnancies and is responsible for 30 % of premature births. The risks described in cases of PPROM are those of prematurity, acute maternal-fetal infection, cord prolapse, and abruptio placentae. The main objective of prenatal care is to reduce and anticipate the risk of perinatal infection and morbidity superimposed, but the predictive value of prenatal monitoring for the maternal-fetal infection prediction is low. Antibiotics are recommended routinely in PPROM cases. Tocolysis should not be continued more than 48h before 32 weeks gestation. Before 32 or 34 WG, a gain of 1 week of gestational age significantly reduces mortality and neonatal morbidity, and expectant management is usually preferred. French recommendations for clinical practice for expectant management or labor induction leave open either expectant management or labor induction after 34 WG. Between 34 and 37 weeks, the risk of rare severe morbidity related to prematurity are to be balanced against those of an acute infection or a maternal-fetal placental abruption. A large randomized trial comparing expectant and labor induction in cases of PPROM between 33 and 37 weeks showed no benefit of labor induction but did not have the power to explore rare and severe complications.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Plan


 Travail présenté aux Journées nationales de néonatalogie 2014 (JNN 2014), Paris 27–28 mars, 2014.


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Vol 22 - N° 10

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