Are open mandibular fractures still an emergency? - 11/11/15
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Summary |
Introduction |
Early surgical management is often advocated for fractures of the tooth-bearing portion of the mandible. A 6-hour delay has been mentioned for the fixation of these fractures. Our aim was to bring this paradigm into question.
Methods |
All patients referred to our department from September 2012 to May 2014 for fractures of the tooth-bearing portion of the mandible were retrospectively included. For each patient, age, gender, aetiology of the fracture, and characteristics of the fractures were recorded. Tobacco and/or alcohol addictions, diabetes and mandibular dental condition were taken into account. We also noticed the preoperative delay and the occurrence of complications such as: haematoma, infection, wound dehiscence, osteosynthesis failure and pseudarthrosis.
Results |
Among the 47 patients referred, 36 were treated with a delay of more than 6hours (76.6%). In 88.8% of the cases, the reason for this delay was unavoidable. The mean delay time from trauma to surgery was 52hours (range: 7–312). Forty-nine percent of the patients had comorbidities. Complications occurred in 6 patients leading to an overall complication rate of 16.67%. A statistically significant higher complication rate was observed among smokers (P=0.006). No statistical relationship was found between the delay and the occurrence of complications (P=0.994). This study suggests that fractures of the tooth-bearing portion of the mandible should no longer be considered as an emergency that must be treated within a 6-hour delay.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Introduction |
Certains auteurs préconisent une prise en charge chirurgicale précoce des fractures de la portion dentée de la mandibule et un délai de 6heures a été évoqué pour réaliser la fixation de ces fractures. Le but de cette étude était d’étudier la validité de ce paradigme.
Matériel et méthode |
Tous les patients pris en charge pour une fracture de la portion dentée de la mandibule au sein de notre service entre septembre 2012 et mai 2014 ont été inclus rétrospectivement. Pour chaque patient ont été renseignés : l’âge, le sexe, le type de traumatisme causal ainsi que les caractéristiques de la fracture. Il a été tenu compte des comorbidités suivantes : tabagisme, alcoolisme, diabète, état de la denture mandibulaire. Nous avons également noté le délai écoulé entre le traumatisme et le traitement chirurgical et la survenue de complications telles que : hématome, infection, déhiscence de plaie, bris du matériel d’ostéosynthèse, pseudarthrose.
Résultats |
Sur les 47 patients pris en charge, 36 ont été traités chirurgicalement dans un délai supérieur à 6heures (76,6 %). Dans 88,8 % des cas, la cause du délai prolongé était inévitable. Le délai moyen entre le traumatisme et la prise en charge chirurgicale était de 52heures (7–312). Quarante-neuf pour cent des patients avaient des comorbidités. Des complications sont survenues chez 6 patients, ce qui représente un taux de complication global de 16,67 %. Un taux de complication plus élevé a été observé parmi les fumeurs (p=0,006). Il n’a pas été retrouvé de lien statistiquement significatif entre un délai augmenté et la survenue de complication (p=0,994). Cette étude suggère que les fractures de la portion dentée de la mandibule ne devraient plus être considérées comme des urgences devant être prises en charge chirurgicalement dans un délai de 6heures.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Mandibular fractures, Complications, Maxillomandibular fixation, Time-to-treatments
Mots clés : Fractures mandibulaires, Complications, Délai au traitement
Plan
Vol 116 - N° 5
P. 285-288 - novembre 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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