Évolution du traitement chirurgical de la rhizarthrose – que nous disent l’Assurance Maladie et Google ? - 04/12/15
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Résumé |
Introduction |
L’objectif de ce travail était de comprendre, d’une part, quelles techniques chirurgicales sont réellement pratiquées pour la rhizarthrose ; et d’autre part, quelles sont les informations que les patients peuvent trouver en utilisant un moteur de recherche Internet.
Méthodes |
Afin de connaître les pratiques réelles des chirurgiens français, nous avons réalisé une étude épidémiologique en nous basant sur les chiffres de l’Assurance Maladie, disponibles sur www.scansante.fr/. Les chiffres étaient estimés d’après la classification commune des actes médicaux (CCAM) et la liste des produits et prestations remboursées (LPPR). Nous avons également recensé les informations disponibles pour les internautes sur les 20 premiers sites renvoyés par le moteur Google pour différentes requêtes concernant la rhizarthrose, en mai 2015.
Résultats |
Entre 2004 et 2014, le nombre d’interventions pour traiter la rhizarthrose a augmenté de 348 %, passant de 2395 à 8341. La trapézectomie est depuis 10ans l’intervention la plus réalisée en France. Depuis 5ans, sa croissance est plus rapide que celle des autres techniques. Les trapézectomies et arthroplasties sont majoritairement réalisées en secteur libéral (76,7 % en 2014) et la différence s’accroît sur les dix dernières années. La durée moyenne de séjour, équivalente entre les deux secteurs, est de 1,2 nuits avec une part croissante de l’ambulatoire. Le nombre d’implants trapéziens libres remboursé est très inférieur à celui des prothèses trapézométacarpiennes (1868 vs 125 en 2013). Sur huit requêtes Google nous avons recensé 23 sites Internet. Quarante-quatre pour cent d’entre eux étaient édités par des chirurgiens, et 25 % étaient des sites d’information grand public. Seuls 2 forums patients ont été retournés par Google. L’ensemble des sites édités par les chirurgiens proposait la trapézectomie. Un site ne la proposait qu’en cas d’échec de l’arthroplastie, tandis qu’un seul chirurgien ne proposait jamais le remplacement prothétique. Trois (21,4 %) proposaient le débridement arthroscopique pour les stades débutants. Environ deux tiers de ces sites informaient des complications spécifiques de chacune des techniques.
Conclusion |
Bien que la France soit pionnière de l’arthroplastie trapézométacarpienne et malgré les bons résultats observés avec cette technique, la trapézectomie reste majoritaire en 2014. La majorité des chirurgiens référencés dans les premières positions Google propose cependant également le remplacement prothétique. L’information disponible sur Internet pour les patients est globalement de bonne qualité.
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Vol 34 - N° 6
P. 380-381 - décembre 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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