Intérêt d’une caméra main libre en arthroscopie du poignet - 04/12/15
Résumé |
L’arthroscopie du poignet est une technique en plein développement. La caméra est toujours maintenue soit par la main de l’opérateur, soit par celle de l’assistant. Un bras guidé par capteur infrarouge (IR) est utilisé actuellement en chirurgie laparoscopique pour mouvoir la caméra par des mouvements de tête.
L’avantage de cette technique « caméra mains libres » et de permettre la plupart du temps de se passer d’un aide opératoire, réduisant ainsi le coût de l’intervention. Le but de ce travail était de tester l’utilisation de ce bras guidé par capteur infrarouge en arthroscopie du poignet.
Trois interventions sous arthroscopie ont été réalisées à l’aide de la technique « caméra mains libres ». Il s’agissait dans les 3 cas de résection de kystes synoviaux. Le dispositif Free Hand® (OR Productivity™, London, Royaume-Uni) a été connecté à une caméra arthroscopique 2,4mm. Un dispositif émettant des rayons IR a été placé sur la tête de l’opérateur. Un récepteur IR était placé au-dessus du moniteur de la colonne d’arthroscopie. Certains mouvements de la tête de l’opérateur programmaient des commandes du bras guidé par capteur IR (en haut, en bas, à droite, à gauche, et zoom). Le mouvement du bras guidé n’était déclenché qu’après appui sur une pédale. Dans les 3 cas, l’avantage majeur de la technique était de libérer les 2 mains de l’opérateur, permettant de manipuler plus facilement 2 instruments. Parmi les inconvénients, le temps de l’intervention était augmenté en raison de la courbe d’apprentissage. Le dispositif Free Hand® étant programmé pour la chirurgie laparoscopique, la caméra arthroscopique était placée dans un plan différent, demandant à l’opérateur une rotation d’images mentales pour l’orienter correctement dans l’espace.
Enfin, l’encombrement stérique du dispositif entraînait des conflits avec les instruments dans les positions extrêmes.
Au total, la « caméra mains libres » en arthroscopie du poignet apporte un net avantage en libérant les 2 mains de l’opérateur, mais une configuration spécifique doit être développée pour en permettre une plus large utilisation en pratique clinique.
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Vol 34 - N° 6
P. 388 - décembre 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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