Les DSA préformés et de novo ne sont pas un facteur de risque pour le rejet cellulaire aigu chez l’enfant post-greffe hépatique - 25/04/16
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Résumé |
Introduction |
Le rôle des anticorps anti-HLA spécifiques contre le donneur (DSA) est désormais bien connu dans l’évolution défavorable à court et long terme lors de la transplantation rénale et cardiaque. Leur rôle en transplantation hépatique (TH) est moins connu. Des études chez les receveurs adultes suggèrent que la présence de DSA peut être défavorable sur la survie à long et court terme du greffon hépatique.
But |
Déterminer si la présence de DSA a une valeur pronostique sur la survenue du rejet cellulaire aigu en transplantation hépatique pédiatrique.
Méthode |
Étude rétrospective monocentrique (centre suisse des maladies du foie de l’enfant) à partir des données médicales d’enfants entre 0 et 16ans, ayant bénéficié d’une TH entre le 1er janvier 2005 et le 31 décembre 2013. Une récolte systématique des valeurs hépatiques, cliniques et histopathologiques de chaque patient a été réalisée au moment de la greffe, à 1, 3 et 5ans post-transplantation, et au moment d’une biopsie hépatique effectuée pour une indication clinique. Les biopsies ont été analysées avec une classification de BANFF. Une typisation HLA a été effectuée chez tous les patients avant la greffe et au minimum une fois après la transplantation, sauf chez les patients décédés dans le premier mois post-greffe. Le dépistage des anticorps anti-HLA et/ou de leur spécificité a été réalisé en utilisant l’une de deux méthodes dans le laboratoire d’immunologie de transplantation national : LABScreen® Mixed ou du LABscreen® Single Antigen (one Lambda).
Résultats |
Discussion |
Alors qu’il y a de plus en plus d’études montrant une influence négative des DSA sur l’évolution du greffon et la survie du patient adulte après TH, ce phénomène n’est pas observé dans notre cohorte pédiatrique. Au contraire, dans cette série, la présence de DSA préformés ou de novo ne semble ni associée à un risque augmenté de survenue d’un rejet cellulaire aigu ni à la sévérité de celui-ci.
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Vol 23 - N° 5
P. 542-543 - mai 2016 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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