P 58 : Premier cas de carcinome épidermoïde sur dépigmentation volontaire à Bamako - 28/05/16
Résumé |
Introduction |
Le risque de survenue de carcinome épidermoïde chez les femmes utilisatrices de cosmétiques dépigmentants n’est pas connu. En Afrique subsaharienne, les premiers cas ont été rapportés à Dakar en 2010. Nous rapportons le premier cas au Mali.
Observations |
Madame AK, malienne de 30 ans a consulté en décembre 2014 pour une ulcération du cou évoluant depuis 5 ans. Le début était marqué par une petite érosion spontanée trainante secondairement ulcérée sans tendance à la guérison. Elle n’avait pas d’antécédents pathologiques particuliers. Depuis 10 ans, elle utilisait régulièrement des produits cosmétiques dépigmentants à base d’hydroquinone et de dermocorticoïdes. L’examen physique retrouvait une tumeur ulcéro-bourgeonnante de grande taille de la face latérale du cou. Il n’y avait pas d’adénopathie associée. Le reste de l’examen clinique était normal de même que le bilan biologique. L’examen histologique d’un fragment biopsique a confirmé le diagnostic de carcinome épidermoïde. Une exérèse large de la lésion était pratiquée suivie d’une récidive 7 mois plus tard. Ce qui a nécessité une reprise chirurgicale. Les suites opératoires étaient simples.
Conclusion |
La présence de lésion ulcérée trainante sur des zones photo-exposées chez une femme qui se dépigmente doit faire évoquer un carcinome épidermoïde et inciter à pratiquer une biopsie cutanée pour un examen histopathologique.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Carcinome épidermoïde, dépigmentation volontaire, hydroquinone
Plan
Vol 143 - N° 4S1
P. S55 - avril 2016 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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