P 99 : Une folliculite en touffe révélant une sarcoïdose cutanée - 28/05/16
Résumé |
Introduction |
La sarcoïdose est une affection systémique, d’étiologie inconnue, hétérogène par son épidémiologie, sa présentation clinique et son devenir évolutif. Le diagnostic de sarcoïdose repose sur un tableau clinique compatible, la mise en évidence de granulome à l’histologie et l’élimination des autres granulomatoses. Dans notre cas nous allons rapporter une manifestation rare de la sarcoïdose qui est l’alopécie cicatricielle secondaire à une folliculite en touffe.
Observations |
C’est un homme âgé de 58 ans qui présente des lésions de folliculite en touffe dont l’apparition remonte à 21 ans, marquée par l’apparition d’un érythème péripillaire puis une pustule surmontée de croute qui se détache entrainant la perte du cheveu. Les poussées pustuleuses se répétaient laissant place à une alopécie cicatricielle. Le patient a consulté chez plusieurs dermatologues qui ont posé le diagnostic de folliculite de Quin- quaud et été traité comme telle par les cyclines, les rétinoïdes et d’autres antibiotiques mais sans amélioration clinique ; L’histologie de la pièce du cuir chevelu montre un processus inflammatoire chronique spécifique de nature granulomateuse sans nécrose caséeuse. Le diagnostic de la sarcoïdose cutanée a été posé sur la confrontation surtout histologique et paraclinique. Un bilan a la recherche des atteintes systémiques a été entamé qui n’a rien révélé. Le malade a été mis sous antipaludée ns de synthèse après un bilan pré thérapeutique.
Conclusion |
La folliculite en touffe au cours de la sarcoïdose est un diagnostic rare. Devant la non réponse aux traitements classiques et avec le développement des alopécies secondaire, la biopsie cutané reste l’examen clé au diagnostic.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : folliculite en touffe, sarcoïdose, alopécie cicatricielle
Plan
Vol 143 - N° 4S1
P. S68 - avril 2016 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à cette revue ?