Effet des caractéristiques socioéconomiques des ménages sur la consommation alimentaire - 16/06/16
Résumé |
Introduction et but de l’étude |
L’alimentation est un acte fondamental de survie, elle est le meilleur reflet des réalités socioéconomiques et du mode de vie d’un groupe d’individus. Le but de ce travail est l’étude de l’effet de certaines caractéristiques socioéconomiques des ménages sur les fréquences de consommation alimentaire.
Matériel et méthodes |
Les fréquences de consommation de 22 aliments et/ou groupes d’aliments ont été estimées par le biais d’une enquête transversale menée en 2012, auprès des ménages de l’Est algérien (Oum Bouaghi, Souk-Ahras et Jijel). Ces fréquences ont été étudiées selon les caractéristiques socioéconomiques de nos ménages, tels que le milieu de résidence, le nombre de personne actives, le revenu, ainsi que la profession et le niveau d’instruction de la personne chargée de la cuisine.
Résultats |
Globalement, les céréales constituent la base de l’alimentation des ménages (pain/galette : 2,6 fois/jour ; pâtes alimentaires : 1 fois/semaine). Le lait complète cette alimentation de base (2 fois/jour). Une faible consommation est observée pour le cas des fruits et légumes (moins d’une fois/jour), des viandes rouges (2,2 fois/semaine), de la volaille (4,3 fois/semaine) des œufs (2,1 fois/semaine) et des poissons (moins d’une fois/semaine). Une consommation autour d’une fois par jour était le cas pour les sodas et les produits sucrés. Les ménages constitués de moins de 6 personnes consomment plus fréquemment les produits laitiers, les fruits, les fruits secs, les viandes et les poissons. En revanche, ceux ayant plus de 5 personnes consomment plus de pâtes alimentaires et de légumes secs. La consommation des produits laitiers, des viandes, poissons et œufs, poissons et des fruits est significativement plus fréquente chez les ménages ayant un revenu par personne élevé. Les ménages dont la personne chargée de la cuisine exerce une profession ; consomment plus de pomme de terre, de produits laitiers, d’huiles, de fruits, de légumes et de viandes, de poissons et d’œufs. Alors que, ceux dont la personne chargée de la cuisine est au foyer, consomment plus de pain/galette, de pâtes traditionnelles et de légumes secs.
Conclusion |
Les produits amylacés constituent la base du modèle alimentaire de nos ménages. Les produits d’origine animale sont moins fréquents dans celui-ci. L’huile d’olive, les fruits et légumes sont peu consommés. En revanche, les produits sucrés (boissons, gâteaux…) viennent prendre leur part dans ce modèle alimentaire. La taille du ménage, le type de logement, le revenu mensuel par personne et l’activité féminine semblent comme étant des caractéristiques socioéconomiques pouvant influencer les fréquences de consommation alimentaire.
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Vol 30 - N° 2
P. 112 - juin 2016 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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