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Formation des externes à l’examen gynécologique : intérêt de l’enseignement sur modèles anatomiques - 21/08/16

Doi : 10.1016/j.jgyn.2015.09.006 
P.-E. Bouet a, , P. Jeanneteau a, G. Legendre a, H. El Hachem b, I. Richard c, J.-C. Granry d, P. Descamps a, L. Sentilhes a
a Service de gynécologie-obstétrique, CHU d’Angers, 4, rue Larrey, 49033 Angers, France 
b Service de gynécologie-obstétrique, CHU de Montréal, 1058, boulevard Saint-Denis, H2X 3J4 Montréal, QC, Canada 
c Faculté de médecine d’Angers, rue Haute-de-Reculée, 49100 Angers, France 
d Centre de simulation en santé, CHU d’Angers, 4, rue Larrey, 49033 Angers, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

But

Estimer l’intérêt de séances d’enseignement de l’examen gynécologique sur modèle anatomique.

Matériels et méthodes

Les étudiants hospitaliers (EH) inscrits en 5e année d’études médicales au centre hospitalier universitaire d’Angers devaient remplir deux questionnaires anonymes, l’un en début de séance, l’autre en fin d’atelier. Chaque geste [toucher vaginal (TV), prélèvement vaginal (PV), frottis cervico-vaginal (FCV), pose de spéculum et de dispositif intra-utérin (DIU)] était évalué.

Résultats

Soixante et onze EH ont répondu aux deux questionnaires. Ils étaient très satisfaits ou satisfaits de la séance dans 91 % des cas. Ils étaient respectivement en début de séance 28 %, 52 %, 30 %, 25 % et 3 % à déclarer comme faible le niveau de difficulté de la réalisation d’un TV, d’un PV, d’un FCV, d’une pose de spéculum et d’une pose de DIU. En fin de séance, ils étaient respectivement 55 %, 83 %, 76 %, 66 % et 16 % à déclarer estimer comme faible le niveau de difficulté de ces mêmes gestes. Pour tous ces gestes, il existait un transfuge significatif (p<0,05) d’étudiants estimant le niveau de difficulté du geste comme faible en fin de séance alors qu’ils le considéraient comme moyen ou fort en début de séance.

Conclusion

Le niveau de difficulté de toutes les procédures était significativement diminué en fin de séance d’enseignement.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Summary

Objectives

To evaluate the benefits of training sessions for pelvic examination using anatomic models.

Material and methods

The medical students (MS) registered in their 5th year of medical studies at Angers University Hospital had to complete two anonymous questionnaires; one at the beginning of the workshop and one at the end. Every procedure which included pelvic exam (PE), vaginal sample (VS), smear test (ST), insertion of a speculum and insertion of intra-uterine device (IUD) was evaluated.

Results

Seventy-one MS answered both questionnaires. They were very satisfied or satisfied with the outcomes of the workshop in 91 % of the cases. At the beginning of the workshop, 28 %, 52 %, 30 %, 25 % and 3 % reported a low level of difficulty to carry out, respectively, a PE, VS, ST, insertion of a speculum, insertion of an IUD. At the end of the session, there were respectively 55 %, 83 %, 76 %, 66 % and 16 % of MS to report a low level of difficulty of these same procedures. For all of these procedures, there were a significant (P<0.05) number of MS who estimated the procedure's level of difficulty as being low at the end of the session.

Conclusion

The level of technical difficulty of all procedures was significantly decreased at the end of the workshop.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Étudiant en médecine, Examen pelvien, Enseignement, Simulation

Keywords : Medical student, Pelvic examination, Simulation, Training


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Vol 45 - N° 7

P. 679-684 - septembre 2016 Retour au numéro
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