La citrulline protège les cellules rétiniennes contre le stress oxydant - 14/10/16
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Résumé |
Introduction et but de l’étude |
Le stress oxydant est impliqué dans de nombreuses pathologies rétiniennes. De multiples études ont démontré l’efficacité de molécules antioxydantes dans la prévention et le ralentissement de ces pathologies. La citrulline (CIT) apparaît comme un candidat intéressant : elle possède de puissantes propriétés antioxydantes ainsi qu’une excellente biodisponibilité. Le but de ce travail a été d’évaluer l’effet de la CIT sur le stress oxydant dans un modèle in vitro de cultures de cellules rétiniennes.
Matériel et méthodes |
Des cellules d’épithélium pigmentaire rétinien (EPR) humain (lignée Arpe-19) ont été stressées, soit après 24heures d’incubation avec la CIT (prétraitement), soit en co-incubation pendant 4heures avec la CIT (cotraitement). Deux systèmes inducteurs de stress oxydant ont été utilisés : 1) le mélange fer/ascorbate (F/A 7,5mM/0,3M et 2) le peroxyde d’hydrogène (H2O2 0,6mM). L’activité métabolique des cellules (exprimée en % de survie) a été évaluée par le test MTT. La mort cellulaire (exprimée en % de cellules marquées) a été analysée par cytométrie en flux après marquage à l’annexine V-FITC et à l’iodure de propidium. L’analyse statistique a été effectuée avec le test t de Student.
Résultats et analyse statistique |
En ce qui concerne le prétraitement :
– aucune différence de survie cellulaire na été constatée entre les cultures prétraitées par la CIT de 1 à 10mM puis exposées au F/A, et les cultures exposées uniquement au F/A (∼30 %, n=5). La survie a augmenté significativement à partir de 50mM de CIT (46 %) pour atteindre un maximum à 100mM (51 %, n=5). Pour ces deux doses de CIT (50 et 100mM), le nombre de cellules en apoptose tardive/nécrose a diminué significativement par rapport à celui des cultures exposées uniquement au F/A (respectivement 30, 0 et 38 %, n=4) ;
– aucune différence de survie cellulaire n’a été observée entre les cultures prétraitées par la CIT de 10 à 200mM puis exposées au H2O2, et les cultures traitées uniquement au H2O2 (∼68 %, n=3).
En ce qui concerne le cotraitement :
– aucune amélioration de la survie cellulaire n’a été observée entre les cultures cotraitées au F/A et à la CIT de 1 à 200mM, et les cultures traitées uniquement au F/A (∼45 %, n=3) ;
– aucune différence de survie cellulaire n’a été constatée entre les cultures cotraitées au H2O2 et à la CIT de 1 à 10mM, et les cultures traitées uniquement au H2O2 (∼52 %, n=5). La survie a augmenté significativement à partir de 50mM de CIT (70 %) pour atteindre un maximum à 100mM (74 %, n=5). Lorsque les cultures étaient cotraitées au H2O2 et à la CIT 100mM, le nombre de cellules en apoptose tardive/nécrose a diminué significativement par rapport à celui des cultures exposées uniquement au H2O2 (respectivement 5 % et 15 %, n=3).
Conclusion |
La CIT protège les cellules rétiniennes contre le stress oxydant induit par F/A seulement lorsqu’elle est apportée en prétraitement. À l’inverse, la CIT protège contre le H2O2 uniquement en cotraitement. Cette différence de résultats suggère deux mécanismes de protection différents selon l’origine du stress.
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Vol 30 - N° 3
P. 255-256 - septembre 2016 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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