Prophylaxie postexposition au VIH chez les mineures victimes d’agression sexuelle - 05/12/16
Résumé |
Objectifs |
Une prophylaxie postexposition (PPE) est parfois indiquée pour limiter le risque de transmission du VIH suite à une agression sexuelle. L’observance et la tolérance de la PPE chez le mineur sont mal connues. L’objectif principal de notre travail était de les étudier, ainsi que le suivi, dans cette indication.
Matériels et méthodes |
Il s’agissait d’une étude rétrospective, observationnelle, monocentrique, concernant les mineurs examinés à l’Hôtel-Dieu suite à une agression sexuelle et ayant bénéficié d’une PPE.
Résultats |
Cent deux dossiers de mineurs examinés sur les 5 dernières années ont été analysés. L’âge moyen était de 15,7 ans, le sex-ratio de 0,13. L’observance de la PPE était bonne ou mauvaise dans respectivement 51,4 % et 48,6 % des cas. La durée de la PPE était complète pour 51,1 % des cas et le taux d’effets indésirables bénins était de 54,1 %. Les consultations de suivi à 15 et 30jours, 6 semaines, 2, 3 et 4 mois étaient honorées dans respectivement 62,3 %, 50,7 %, 14,8 %, 9,2 %, 2 % et 15,1 % des cas.
Conclusions |
L’observance était difficile à évaluer du fait de nombreuses données manquantes. La tolérance de la PPE était bonne. L’adhésion au suivi diminuait rapidement après l’arrêt du traitement. Néanmoins, une étude à plus grande échelle semble nécessaire.
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Vol 23 - N° 12
P. 1300 - décembre 2016 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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