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Évaluation quantitative d’un programme de promotion de l’activité physique dans un quartier de Saint-Denis - 10/02/17

Doi : 10.1016/j.nupar.2016.10.090 
C. Buscail 1, , M. Menai 1, B. Salanave 2, M. Painsecq 3, P. Daval 3, S. Hercberg 1, P. Lombrail 4, C. Julia 1
1 Équipe de recherche en épidémiologie nutritionnelle (Éren), université Paris 13, centre d’épidémiologie et biostatistiques Sorbonne Paris Cité (Cress), Inserm U1153, Inra U1125, Cnam, Comue Sorbonne-Paris-Cité, France 
2 Unité de surveillance en épidémiologie nutritionnelle (Usen), institut de veille sanitaire (INVS), université Paris 13, centre de recherche en épidémiologie et statistiques, Comue Sorbonne-Paris-Cité, Bobigny, France 
3 Maison de la santé, Saint-Denis 
4 Département de santé publique, hôpital Avicenne (AP–HP), Bobigny, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction et but de l’étude

Un des objectifs du troisième volet du Programme national nutrition santé (PNNS) est de réduire les inégalités sociales de pratique de l’activité physique (AP). En effet, le niveau d’AP dans les populations vulnérables est plus faible que dans le reste de la population. Dans ce contexte, un programme de promotion de l’AP a été développé dans un quartier de la ville de Saint-Denis depuis 2013, dont les habitants ont des revenus parmi les plus bas de France et où la prévalence de l’obésité et des maladies cardiovasculaires est importante. L’objectif de ce travail était d’évaluer quantitativement l’impact de cette intervention sur le niveau d’AP de la population du quartier concerné.

Matériel et méthodes

Dans cette étude quasi expérimentale de type « avant–après », le critère de jugement principal était l’évolution du pourcentage de sujets adultes pratiquant une AP au moins modérée, mesurée via le questionnaire RPAQ validé en français. Le programme d’intervention comprenait une augmentation de l’offre en AP et une communication accrue sur l’AP (sensibilisation, création d’une journée dédiée au sport). Deux évaluations avant (2013) et après (2015) la mise en place du programme de promotion de l’AP ont été réalisées. Les participants ont été sélectionnés par un tirage au sort selon un sondage aléatoire par grappes stratifié.

Résultats et analyse statistique

Un total de 416 questionnaires a été collecté, 199 lors du premier volet et 217 lors du second volet. La proportion de personnes pratiquant une AP au moins modérée est passée de 48,1 % en 2013 à 63,5 % en 2015 (p=0,001), soit une augmentation significative de 32,0 % entre les deux vagues d’enquête (Tableau 1). Elle était essentiellement liée à une élévation de l’AP de loisir chez les femmes (56,8 % en 2015 contre 35,8 % en 2013, p<0,001).

Conclusion

Ce travail a mis en évidence une augmentation significative de la proportion d’adultes pratiquant une AP de niveau au moins modéré dans un quartier de Saint-Denis où un programme de promotion de l’AP a été mis en place. Cette augmentation, essentiellement liée à la progression de l’AP de loisir, est conforme aux objectifs du PNNS (qui avait pour but une augmentation d’au moins 20 % de la proportion d’adultes pratiquant un niveau d’AP au moins modéré). Des interventions extérieures parallèles au projet, notamment de rénovation urbaine ont également pu contribuer à ce résultat, en améliorant la « walkability » du quartier (installations, aménagements sécurisant et facilitant les déplacements actifs).

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Vol 31 - N° 1

P. 68-69 - février 2017 Retour au numéro
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