Gangliogliomes de fosse postérieure : résultats d’une série de 36 enfants et revue de la littérature - 18/03/17
Résumé |
Introduction |
Les gangliogliomes de la fosse postérieure de l’enfant sont rares, par conséquent les facteurs pronostiques et leur prise en charge optimale sont mal définis.
Patients et méthodes |
Nous présentons les résultats de la série de 36 enfants traités pour cette tumeur dans notre service.
Résultats |
L’âge médian était de 6,5 ans avec une prédominance de garçons (21M/15F). Plus de la moitié d’entre eux avaient des signes d’HTIC et un syndrome cerbelleux, un tiers une atteinte des paires crâniennes. Au diagnostic, 2 étaient métastatiques et 2 hémorragiques. La moitié était de localisation transitionnelle (pédoncules cérébelleux), 11 % cérébelleux, 17 % de la jonction cervico-bulbaire, 14 % tectals et 8,6 % protubérantiels. Une résection complète de la prise de contraste a été réalisée dans 68,6 % des cas. Trois étaient malins et 33 % avaient une mutation de BRAF. Les survies globales et sans récidive (SSR) à 10 ans étaient de 88,5 % et 61,5 % respectivement, sans donnée comparable dans la littérature. Seule la résection de la prise de contraste étaient une facteur de meilleure SSR (p<0,0001) (mais ni le caractère malin, la mutation de BRAF et la localisation).
Conclusion |
Il s’agit de tumeurs rares et de prise en charge difficile lorsqu’elles sont infiltrantes. La chimiothérapie peut avoir un rôle en cas de mutation de BRAF, à rechercher dans tous les cas. La résection de la prise de contraste semble être un facteur pronostique important et peut être parfois obtenue en plusieurs temps, à balancer avec les risques fonctionnels. La radiothérapie devrait être évitée car elle serait à l’origine de transformations malignes.
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Vol 63 - N° 1
P. 38 - mars 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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