La voie subfrontale latérale translamina dans la chirurgie des craniopharyngiomes du troisième ventricule - 18/03/17
Résumé |
Introduction |
Le craniopharyngiome, bien que bénin, reste une pathologie grave en raison des fréquentes séquelles visuelles, endocriniennes, neuro-intellectuelles et des risques de récidive qu’elle entraîne. Les craniopharyngiomes rétrochiasmatiques déplacent vers l’avant le chiasma, d’où des nerfs optiques courts et un espace interoptique étroit, avec la fréquence de l’invasion du plancher du troisième ventricule nécessitant l’ouverture de la lame sus-optique.
Patients et méthodes |
Nous rapportons le cas de 2 patients suivis pour craniopharyngiome. La première patiente âgée de 13 ans, obèse. Elle présente, sur le plan clinique, un diabète insipide, une diminution de l’acuité visuelle avec une hémianopsie bilatérale. L’IRM cérébrale a objectivé un craniopharyngiome rétrochiasmatique se développant dans le 3e ventricule. Le deuxième patient âgé de 14 ans, petit de taille. Il a été déjà opéré pour un craniopharyngiome à développement suprasellaires par voie fronto-ptérionale. Il a été suivi en endocrinologie pour un panhypopituitarisme. Devant l’aggravation de son acuité visuelle, une IRM a été pratiquée et elle a objectivé une récidive tumorale sous-sellaire avec une extension rétrosellaire et vers le 3e ventricule. Les 2 patients ont été opérés par voie latéro-sus-orbitaire avec ouverture de la lame sus-optique.
Résultats |
La qualité de l’exérèse : l’exérèse tumorale était totale sur l’IRM de 6 mois postopératoire. Les 2 patients sont suivis en endocrinologie régulièrement mais ils présentent une obésité. Le garçon est porteur de lunettes de correction. Les deux adolescents ont repris leur scolarité.
Conclusion |
Le choix de la voie d’abord dépend du type de développement de la tumeur, mais également des habitudes et préférences du neurochirurgien. La bonne voie d’abord est celle qui permet une exérèse totale de la tumeur avec le résultat fonctionnel le meilleur possible. Elle n’est bonne que si le chirurgien qui opère la maîtrise lui-même parfaitement.
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Vol 63 - N° 1
P. 41 - mars 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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