Malformation artérioveineuse révélée par une rhinorrhée spontanée : à propos d’un cas et revue de la littérature - 18/03/17
Résumé |
Introduction |
La rhinorrhée spontanée est une conséquence inhabituelle des malformations artérioveineuses (MAV) non rompues, cette dernière peut être la conséquence de l’hypertension intracrânienne (HTIC), d’évolution insidieuse causée par la MAV. Seulement 13 cas sont décrits dans la littérature de MAV non rompue révélée par un syndrome d’HTIC.
Patient et méthode |
Nous rapportons dans cette observation un cas de MAV non rompue révélée par une rhinorrhée spontanée due à l’HTIC bénigne. Il s’agit d’un patient de 46 ans, qui se présente pour un écoulement clair eau de roche par la narine droite installé de façon progressive depuis 2 ans associés à des céphalées occipitales d’intensité modérée sans notion de traumatisme craniofaciale. L’examen clinique retrouve une rhinorrhée unilatérale droite sans syndrome méningée fébrile. L’IRM encéphalique a objectivé une large brèche ostéoméningée de la paroi latérale du sinus sphénoïdal droit associé à une volumineuse MAV frontale droite à haut débit. L’artériographie a confirmé le diagnostic d’une MAV. La décision thérapeutique initiale a consisté en une dérivation ventriculopéritonéale et une surveillance de la MAV.
Résultats |
L’évolution a été marquée par la persistance de la rhinorrhée et la décision d’un abord chirurgicale directe de la MAV a été prise. Après la chirurgie, le malade rapporte la régression de la rhinorrhée.
Conclusion |
Dans la littérature, l’HTIC se voit chez des patients jeunes avec MAV à haut débit et un drainage vers les sinus profonds, le mécanisme précis est inconnu. La prise en charge des MAV non rompues reste un sujet de controverses, elle ne répond pas au traitement médical, et le traitement de la MAV soit par chirurgie, radiochirurgie ou embolisation reste le traitement de choix.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
Vol 63 - N° 1
P. 60 - mars 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à cette revue ?