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Associations de patients atteints de spondylarthrite ankylosante – quelles différences entre membres et non-membres ? - 25/04/17

Doi : 10.1016/j.rhum.2017.01.005 
In-Ho Song a, Cornelia Brenneis a, b, Ludwig Hammel c, Ernst Feldtkeller c, Joachim Listing d, Joachim Sieper a, Martin Rudwaleit a, e,
a Rhumatologie, hôpital universitaire Charité de Berlin, campus Benjamin Franklin, Hindenburgdamm 30, 12203 Berlin, Allemagne 
b Clinique Ernst von Bergmann, Charlottenstr.72, 14467 Potsdam, Allemagne 
c Association allemande de la spondylarthrite ankylosante (Deutsche Vereinigung Morbus Bechterew [DVMB]), 97421 Schweinfurt, Allemagne 
d Centre de recherche allemand sur les rhumatismes(DRFZ), Charitéplatz 1, 10117 Berlin, Allemagne 
e Clinique de médecine interne et de rhumatologie, clinique Bielefeld Rosenhoehe, An der Rosenhoehe 27, 33647 Bielefeld, Allemagne 

Auteur correspondant.

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Résumé

Objectifs

Il est recommandé aux personnes atteintes de spondylarthrite ankylosante (SA) d’adhérer à une association de patients. L’objectif de ce travail a été de comparer des patients atteints de SA membres d’une association de soutien réciproque avec des non-membres, en ce qui concerne les caractéristiques de la maladie et la personnalité, pour en déduire des hypothèses sur les avantages potentiels d’une telle adhésion.

Méthodes

Un questionnaire exhaustif portant sur les caractéristiques démographiques, le tabagisme, l’obtention d’informations sur la maladie, l’activité de la maladie, la capacité fonctionnelle, la satisfaction des patients, le traitement, les congés pour maladie, l’incapacité de travail et le niveau d’éducation a été remis à des patients membres de l’association allemande de la SA et à des non-membres.

Résultats

Au total, 1273 patients ont répondu. Des différences significatives d’âge et de durée de la maladie nous ont conduits à apparier les membres et les non-membres selon un ratio de 2:1. Dans la population appariée (n=549), les membres étaient plus instruits, s’estimaient souvent mieux informés sur la maladie, exerçaient moins souvent une profession pénible et fumaient moins que les non-membres. Les membres étaient plus souvent traités par AINS et moins souvent par anti-TNF, ce qui suggère que la maladie était plus grave chez les non-membres. Malgré une activité de la maladie similaire (BASDAI 4,1 contre BASDAI 4,2), les membres présentaient une meilleure capacité fonctionnelle (BASFI 3,5 contre BASFI 3,9) et beaucoup moins de jours d’absence pour maladie au cours de l’année écoulée (15,1 jours contre 31,2 jours). Les absences pour maladie augmentaient considérablement plus avec la hausse du score BASFI chez les non-membres que chez les membres.

Conclusion

Les patients atteints de SA qui adhèrent à une association d’entraide de la SA sont plus instruits et beaucoup mieux informés sur la maladie. Toutefois, les corollaires sur les indicateurs de résultats de la maladie sont brouillés par des facteurs parasites éventuels.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Spondylarthrite ankylosante, Groupe d’entraide de patients, Adaptation, Recommandations, ASAS


Plan


 Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article, mais la référence anglaise de Joint Bone Spine avec le doi ci-dessus.


© 2017  Société Française de Rhumatologie. Publié par Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
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Vol 84 - N° 3

P. 231-237 - mai 2017 Retour au numéro
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