Association entre un score reflétant la qualité globale de l’alimentation (FSA-NPS DI) et le risque de cancer du sein - 06/09/17
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Résumé |
Introduction et but de l’étude |
En France (et en Europe), les autorités de santé considèrent la possibilité d’implémenter un système d’étiquetage simplifié à apposer en face avant des emballages des produits alimentaires afin d’aider les consommateurs à effectuer des choix alimentaires plus sains. Une des propositions actuellement à l’étude serait un logo à cinq couleurs, reflétant la qualité nutritionnelle du produit en se basant sur le système de profilage nutritionnel des aliments de la British Food Standard Agency (FSA-NPS) pour déterminer la couleur associée à chaque aliment/boisson. Au niveau individuel, un score (FSA-NPS DI) a été dérivé. Ce score validé correspond à la moyenne pondérée par l’apport énergétique de tous les scores FSA-NPS des aliments habituellement consommés par un individu, reflétant ainsi globalement la qualité nutritionnelle de son alimentation. Dans cette étude, l’objectif était d’étudier l’association entre le FSA-NPS DI et le risque de cancer du sein.
Matériel et méthodes |
Cette étude prospective incluait 46 864 femmes âgées de plus de 35 ans issues de la cohorte NutriNet-Santé et ayant complété au moins trois enregistrements alimentaires de 24h au cours de leurs deux premières années de suivi. Cinq cent cinquante-cinq cas de cancer du sein incidents ont été diagnostiqués entre 2009 et 2015. Le FSA-NPS DI a été calculé pour chaque sujet (une valeur plus élevée reflétant une moins bonne qualité de l’alimentation). Les associations entre FSA-NPS DI (continu et quintiles) et le risque de cancer du sein ont été caractérisées par des modèles de Cox multivariés.
Résultats |
Le FSA-NPS DI était directement associé avec le risque de cancer du sein (HR pour une augmentation d’1 point de score : 1,06 [1,02–1,11], ptendance=0,005 ; HRQ5 contre Q1=1,52 [1,11–2,08], ptendance=0,002). Des tendances similaires ont été observées chez les femmes non ménopausées et ménopausées (HR pour une augmentation d’1 point de score : 1,09 [1,01–1,18] et 1,05 [1,00–1,11] respectivement).
Conclusion |
Dans cette étude, un FSA-NPS DI plus élevé était associé à une augmentation de risque de cancer du sein. Ces résultats suggèrent que des choix alimentaires de moindre qualité nutritionnelle pourraient conduire à une augmentation de risque de cancer du sein de 52 % (FSA-NPS DI≥7,7 [Q5] contre<4,1 [Q1]) et supportent ainsi le développement d’un système d’étiquetage nutritionnel basé sur ce système.
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Vol 31 - N° 3
P. 247-248 - septembre 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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