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Utilisation des anti-inflammatoires non-stéroïdiens dans la spondylarthrite axiale débutante en pratique quotidienne : données de la cohorte DESIR - 01/11/17

Doi : 10.1016/j.rhum.2017.05.013 
Anna Molto a, , b, c , Benjamin Granger d, Daniel Wendling e, Maxime Dougados b, c, Laure Gossec a
a Service de rhumatologie GRC-UPMC 08 (EEMOIS), hôpital Pitié-Salpêtrière, UPMC université Paris 06, AP–HP, 47–83, boulevard de l’hôpital, 75013 Paris, France 
b Service de rhumatologie, hôpital Cochin, université Paris-Descartes, AP–HP, 27, rue du Faubourg-Saint-Jacques, 75014 Paris, France 
c Inserm (U1153), épidémiologie clinique et biostatistiques, PRES Sorbonne Paris-Cité, 75013 Paris, France 
d Service de santé publique, hôpital Pitié-Salpêtrière, UPMC université Paris 06, AP–HP, 75013 Paris, France 
e Service de rhumatologie, université de Franche-Comté, CHRU de Besançon, 25030 Besançon, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Objectifs

Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) sont la clé de voûte du traitement de la spondylarthrite axiale (SpA axiale). Notre objectif était de décrire l’utilisation des AINS, en conditions réelles, dans la prise en charge de la SpA axiale, débutante selon les caractéristiques de la maladie.

Méthodes

La cohorte observationnelle DESIR regroupe des patients présentant une rachialgie inflammatoire de moins de 3 ans et évocatrice de SpA axiale. Les patients ayant participé à chacune des 6 visites (tous les 6 mois pendant 2 ans, puis tous les ans) ont été analysés. Les données recueillies à chaque visite durant les 3 ans comprenaient la consommation d’AINS et le score ASAS-AINS pour les 6 mois qui précèdent la visite où 100 représente la consommation journalière globale d’AINS.

Résultats

Au total, 627 patients ont été évalués : 46,1 % étaient des hommes, d’âge moyen 33,7 (écart-type 8,7) ans, avec une durée moyenne des symptômes de 1,5 (0,9) ans et un score BASDAI moyen de 44,3 (25,3). Au cours des 6 mois qui ont précédé l’inclusion, 92,8 % ont reçu des AINS ; cette proportion a diminué de manière significative pour atteindre 73 % après 3 ans (p<0,001). Cette baisse n’était pas différente selon la réponse aux critères de classification ASAS au départ et le « bras » des critères ASAS (imagerie vs. clinique). Le score médian ASAS-AINS était de 36 [écart interquartile : 13-72] à l’inclusion puis diminuait nettement pour atteindre 7 [0–44] après 3 ans (p<0,001), malgré un score BASDAI à 3 ans de 33,8 (21,7).

Conclusion

La prescription d’AINS a été très fréquente dans cette cohorte de SpA axiales débutantes avec une très faible consommation qui diminuait significativement avec le temps malgré la persistance des symptômes. Le traitement par AINS des patients atteints de SpA axiale débutante ne semble pas être suffisant.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots-clés : Spondylarthrite, Anti-inflammatoires non stéroïdiens


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Vol 84 - N° 6

P. 516-519 - décembre 2017 Retour au numéro
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