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Traitement par thiosulfate de sodium intraveineux pour les calcinoses liées aux connectivites : à propos de 4 cas - 01/11/17

Doi : 10.1016/j.rhum.2017.03.005 
Arthur Mageau a, Vincent Guigonis b, Voa Ratzimbasafy c, Thomas Bardin a, d, Pascal Richette a, d, Pablo Urena e, Hang-Korng Ea a, , d
a Service de rhumatologie, centre Viggo-Petersen, pôle locomoteur, hôpital Lariboisière, AP–HP, 2, rue Ambroise-Paré, 75010 Paris, France 
b Service de pédiatrie, hôpital de la mère et de l’enfant, 8, avenue Dominique-Larrey, 87000 Limoges, France 
c Pharmacie, hôpital de la mère et de l’enfant, 8, avenue Dominique-Larrey, 87000 Limoges, France 
d UFR de médecine, université Paris 7 Denis-Diderot, Paris Cité Sorbonne, 75010 Paris, France 
e Service de néphrologie et dialyse, Ramsay-générale de santé, clinique du Landy, 23, rue de Landy, 93400 St.-Ouen, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Le thiosulfate de sodium intraveineux (TSSiv) est une nouvelle option thérapeutique prometteuse pour les calciphylaxies liées à l’insuffisance rénale terminale. Néanmoins, son effet dans les calcinoses liées aux connectivites a été peu décrit. Nous rapportons ici l’histoire de quatre patients (3 adultes et un enfant) traités par TSSiv pour une calcinose. La calcinose était secondaire à un CREST syndrome, à une dermatomyosite (1 adulte et un cas pédiatrique) et à un lupus érythémateux systémique. Elle atteignait plusieurs sites anatomiques dans les quatre cas. Chez tous les patients, la calcinose était responsable de douleur articulaire, de poussées inflammatoires et d’ulcérations cutanées. Une des patients avait des difficultés pour s’asseoir en raison des douleurs dues à des calcinoses dans la région ischiatique, une autre patiente était traitée au long cours par des morphiniques et ne se déplaçait qu’en fauteuil roulant. Tous les patients avaient été antérieurement traités sans succès par différentes lignes thérapeutiques. Les trois adultes ont reçu au moins six cycles (20 g/j, 5 j par mois) de TSSiv et l’enfant a reçu une perfusion quotidienne de 17 g de TSS pendant un mois, puis une perfusion de 9 g/j pendant trois mois. Deux adultes et l’enfant ont été cliniquement améliorés par le traitement, alors que le troisième adulte a arrêté le traitement au bout de 6 mois en l’absence de réponse significative. La durée du traitement était la même chez le patient pédiatrique puisque le TSS a dû être arrêté en raison de vomissements. Chez l’un des patients, une administration intensive de TSSiv a permis de contrôler la récurrence des poussées inflammatoires et des ulcérations. Malheureusement, la calcinose demeurait inchangée. D’autres études seront nécessaires pour mieux comprendre comment le TSS agit sur les calcifications ectopiques, ainsi que la posologie et le mode d’administration optimale.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Calcinose, Calcification, Sodium thiosulfate, CREST syndrome, Dermatomyosite, Lupus érythémateux systémique


Plan


 Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article, mais la référence anglaise de Joint Bone Spine avec le DOI ci-dessus.


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Vol 84 - N° 6

P. 547-550 - décembre 2017 Retour au numéro
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