Fetal tachycardia: A role for amiodarone as first- or second-line therapy? - 01/11/17
Summary |
Background |
Fetal tachycardias result in serious prenatal and postnatal morbidity and mortality. Intrauterine treatment can improve prognosis dramatically and the therapeutic protocol is well defined. Currently, amiodarone is used as third-line therapy and is reserved for refractory cases.
Aims |
Our aim was to review the management and outcome of fetal tachycardia, giving particular consideration to the efficacy and safety of amiodarone therapy.
Methods |
This was a retrospective study of 24 consecutive cases of sustained fetal tachycardia, treated mainly with digoxin and/or amiodarone administered by the transplacental route.
Results |
The 24 fetal tachycardias comprised 16 supraventricular tachycardias with 1:1 atrioventricular conduction, seven atrial flutters and one ventricular tachycardia. Seven fetuses were hydropic and eight experienced less severe cardiac failure. Digoxin monotherapy converted 5/12 non-hydropic fetuses and 0/2 hydropic fetuses, with one intrauterine death. Amiodarone monotherapy converted 5/5 fetuses, including two hydropic fetuses: one ventricular tachycardia, two atrial flutters and two supraventricular tachycardias. When administered with digoxin, amiodarone converted all but two fetuses (7/9). No deaths were associated with amiodarone, but there was moderate morbidity, with six transient elevations of thyroid stimulating hormone at birth, two of which required short-term thyroid hormonal substitution therapy.
Conclusion |
Maternal oral amiodarone seems to be effective and relatively safe, even in hydropic fetuses. We suggest that this treatment could be used earlier than is currently advised.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Objectifs |
Évaluer l’efficacité et la sécurité d’emploi de l’amiodarone administrée par voie transplacentaire pour traiter une tachycardie fœtale in utero.
Méthodes |
Étude rétrospective de 24tachycardies fœtales soutenues consécutives traitées principalement par digoxine et/ou amiodarone par voie transplacentaire.
Résultats |
Il a été observé 16tachycardies supraventriculaires (TSV) avec conduction 1/1, sept flutter auriculaires et une tachycardie ventriculaire (TV). Sept fœtus étaient en anasarque et huit présentaient des signes de mauvaise tolérance moins sévères. La digoxine seule a régularisé 5/12fœtus sans anasarque et 0/2 avec anasarque, avec un décès in utero. L’amiodarone en monothérapie a régularisé 5/5 tachycardies : une TV, deux flutter et deux TSV 1/1, dont deux chez des fœtus en anasarque. L’association digoxine–amiodarone a été efficace dans 7/9 cas. Il n’y a pas eu de décès sous amiodarone, mais il a été observé six élévations transitoires de la TSH à la naissance, dont deux ont justifié un traitement substitutif durant les premières semaines de vie.
Conclusion |
L’administration d’amiodarone par voie orale à la mère semble efficace et relativement bien tolérée, même en cas d’anasarque. Cette série suggère qu’il est envisageable de recourir à ce traitement de façon plus précoce qu’il n’est admis habituellement.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Fetus, Amiodarone, Fetal tachycardia, Ventricular tachycardia, Supraventricular tachycardia, Atrial flutter
Mots clés : Fœtus, Amiodarone, Tachycardies fœtales, Tachycardie supraventriculaire, Tachycardie ventriculaire, Flutter auriculaire
Plan
Vol 101 - N° 10
P. 619-627 - octobre 2008 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.