Stimulation des phénomènes de cicatrisation cutanée par les LED : étude contrôlée comparative de recherche des paramètres optimaux (Étude HeaLED) - 25/11/17
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Résumé |
Introduction |
Malgré des bases scientifiques in vitro et chez l’animal, les données cliniques chez l’Homme sur l’Intérêt des LED dans la cicatrisation restent très limitées. Seules 3 études ont été réalisées et semblent montrer l’intérêt du traitement par LED afin de favoriser le processus de cicatrisation. Ces études ont été réalisées sur de faibles effectifs, avec des paramètres différents et avaient des limitations importantes dans leur conception et dans l’évaluation des résultats. Ainsi, il n’est toujours pas clairement défini si les LED ont un réel intérêt dans la cicatrisation cutanée.
Matériel et méthodes |
Objectif : évaluer l’efficacité des LED pour favoriser le processus de cicatrisation et déterminer les paramètres optimaux pour y parvenir. Etude de phase 1, monocentrique, randomisée, contrôlée sur 10 volontaires sains. Une abrasion cutanée par laser CO2 ablatif fractionné était réalisée sur 7 mini-zones de 2,25 cm2 sur les avant-bras. Des séances de LED (jaune à 590nm [25mW/cm2] : 0,3J/cm2 [12s]et 0,1J/cm2 [4s] rouge à 630nm ([55mW/cm2] à 50J/cm2 [15min] et 15J/cm2 [4min30s] et proche infrarouge à 830nm [90mW/cm2] à 66J/cm2 [12min] et 32J/cm2 [6min]) étaient réalisées dans les suites immédiates du laser et répétées à 24h (V2) et 48h (V3). Une zone contrôle n’était pas illuminée. Les différents paramètres étaient alloués aux différentes zones par randomisation. Des mesures colorimétriques et de perte insensible en eau étaient réalisées avant, en post-laser immédiat ; et avant la séance de LED à 24h, 48h, ainsi qu’à 72h (V4), 7j (V5) et 21j (V6). Une évaluation clinique ainsi que des photos étaient réalisées à chaque visite.
Résultats |
Une augmentation de l’érythème (paramètre a* du colorimètre) était observée en post-laser et était maximale à 24h. L’érythème diminuait ensuite progressivement jusqu’à la 3e semaine (Annexe A). Une augmentation de la perte en eau était observée en post-laser (maximale en post-laser immédiat) et revenait ensuite à la normale au 3e jour. Aucune différence statistiquement significative à 72h n’a été observée entre les différents groupes, bien qu’une diminution plus importante de l’érythème fût notée avec les 3 LED en colorimétrie, non perceptible cliniquement.
Discussion |
L’utilisation des LED est de plus en plus répandue en post-acte afin d’accélérer les processus de cicatrisation. Nous avons utilisé les longueurs d’onde et les fluences rapportées dans la littérature mais aucune des LED n’a permis de gain statistiquement significatif en termes de réduction de l’érythème ou de perte en eau par rapport au bras contrôle.
Conclusion |
Ces résultats ne sont pas en faveur de l’utilisation de LED en post-actes et soulignent la nécessité d’études rigoureuses avec une évaluation objective des dispositifs médicaux.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Cicatrisation, Laser CO2, LED
Plan
☆ | Les illustrations et tableaux liés aux abstracts sont disponibles à l’adresse suivante : http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2017.09.051. |
Vol 144 - N° 12S
P. S66-S67 - décembre 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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