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LA SPONDYLARTHROPATHIE ÉROSIVE DU DIALYSÉ RÉNAL - 10/03/08

Doi : NCHIR-09-2005-51-3-4-0028-3770-101019-200503224 

M. Khalfallah [1],

A. Faure [1],

O. Hamel [2],

D. Cantarovich [3],

K. Doe [2],

S. Raoul [2],

E. Bord [2],

R. Robert [2]

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Le développement et la généralisation des techniques d’hémodialyse, tout en améliorant la qualité de vie et la survie des patients insuffisants rénaux, a sensiblement modifié les pathologies osseuses et, plus particulièrement, la pathologie rachidienne habituellement rencontrée dans cette population de patient. Après plusieurs années d’hémodialyse, on note l’apparition de spondylarthropathie érosive (SE) ou destructive. On estime la prévalence de 8 % à 18 % des patients hémodialysés.

Elle présente un aspect destructeur qui s’étend progressivement du disque inter-vertébral au cartilage articulaire, au tissu osseux et au système disco-ligamentaire. Les lésions discales peuvent faire évoquer à tort une spondylodiscite infectieuse. L’étiopathogénie de ce processus n’est pas encore élucidée. Toutefois, l’examen microscopique en révélant des lésions inconstantes et diverses telles que des dépôts amyloïdes, des microcristaux ou une simple réaction inflammatoire non spécifique permet de considérer ces lésions comme le résultat d’une réaction inflammatoire influencée par de multiples facteurs. Ces lésions destructrices entraînent une instabilité rachidienne pouvant se compliquer d’une compression médullaire ou radiculaire nécessitant un traitement chirurgical dans 8 % des cas. La qualité mécanique du tissu osseux chez ces patients insuffisants rénaux et l’évolution naturelle de ces lésions sont des facteurs importants dans le choix thérapeutique.

Nous rapportons l’observation d’un patient hémodialysé de longue date et présentant une spondylarthropathie érosive sévère intéressant à la fois le rachis cervical et le rachis thoracique. La revue de la littérature permet de recenser les données étiologiques, radiologiques, diagnostiques et thérapeutiques actuellement proposées.

Dialysis-associated spondyloarthropathy. Case report and literature review

Hemodialysis has considerably prolonged the life of patients suffering from terminal renal failure. However, long-term hemodialysis leads to new bone complications and spinal disorders such as destructive spondyloarthropathy (DSA). At the present time DSA is reported in 8% to 18% of the dialysed patients.

Diagnosis is based on severe narrowing of the intervertebral disk, erosions and geodes of the adjacent vertebral plates simulating infectious spondylitis. Lesions progressively involve posterior joints and may lead to severe destruction of the spine. The pathogenesis of this syndrome is still unknown. Several factors have been implicated, including microcrystal deposition, amyloidosis, inflammatory and foreign body reactions and suggest that the pathogenesis of erosive spondyloarthropathies of hemodialysed patients is multifactorial. Spinal instability inducing myelopathy and radiculopathy were observed in 8% of the cases. Treatment must be accorded to the natural disease course and to the quality of the bone.

We report the case of a chronic dialysed patient with destructive spondyloarthropathy involving the cervical and thoracic spine. Pathogenesis, radiological datas and therapeutic approach are discussed.

Keywords: dialysis-related spondyloarthropathy , hemodialysis , amyloidosis


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Vol 51 - N° 3-4

P. 165-172 - septembre 2005 Retour au numéro
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