La réponse rénale aux variations de l’uricémie est différente chez les patients goutteux comparativement aux sujets sains - 10/01/18
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Résumé |
Objectif |
Le but de ce travail était de déterminer si un changement du taux sérique d’acide urique (AUs) entraînait une modification de la fraction d’excrétion de l’acide urique (FEAU) et si une réponse rénale différente était observée chez les patients atteints de goutte par rapport aux sujets sains.
Méthodes |
La FEAU a été calculée sur la base d’études déjà publiées et de quatre essais de phase I portant sur des sujets sains et/ou des patients goutteux, avant et après un traitement visant à réduire ou augmenter le taux d’acide urique dans le sang. Les traitements comprenaient des inhibiteurs de la xanthine oxydase ayant pour rôle de réduire l’AUs ainsi que des injections d’acide urique et un régime riche en purines pour augmenter l’AUs. Des tracés illustrant la FEAU et l’AUs avant et après traitement ont été réalisés. Pour les essais de phase I, le pourcentage de variation de la FEUA pour chaque modification de l’AUs en mg/dL a été calculé séparément pour les sujets sains et les patients goutteux, puis comparé à l’aide du test t de Student.
Résultats |
L’analyse des données publiées et celles des essais cliniques de phase I montre que la modification de l’AUs par un mécanisme non rénal entraîne une variation de la FEAU. On retrouve un changement de plus grande ampleur chez les sujets ayant une FEAU initiale élevée comparativement aux patients goutteux. La quantité d’urate excrété est plus importante chez les sujets sains que chez les patients goutteux lorsque la charge urique filtrée est physiologique ; toutefois, cette différence disparaît lorsque la charge filtrée est réduite à ∼5000mg/24h.
Conclusion |
Ces observations sont cohérentes avec le système de réabsorption de l’urate moins saturé chez les patients goutteux comparativement aux sujets sains, avec pour conséquence une rétention élevée de l’acide urique. Des analyses supplémentaires pourraient permettre de découvrir les mécanismes responsables de l’étiologie de l’hyperuricémie ou de la goutte.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Goutte, Taux sérique d’acide urique, Fraction d’excrétion de l’acide urique
Plan
☆ | Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article, mais la référence anglaise de Joint Bone Spine avec le DOI ci-dessus. |
Vol 85 - N° 1
P. 79-84 - janvier 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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