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Histoire naturelle des aspects Modic : étude longitudinale - 10/01/18

Doi : 10.1016/j.rhum.2017.07.014 
Andrew J. Teichtahl a, , b , Monica A. Finnin a, Yuanyuan Wang a, Anita E. Wluka a, Donna M. Urquhart a, Richard O'Sullivan c, d, Graeme Jones e, Flavia M. Cicuttini a
a Département d’épidémiologie et de médecine préventive, école de santé publique et de médecine préventive, université Monash, hôpital Alfred, 3004 Melbourne, VIC, Australie 
b Baker IDI Heart and Diabetes Institute, Commercial Road, 3004 Melbourne, VIC, Australie 
c Services d’imagerie médicale, hôpital Epworth, 3121 Richmond, VIC, Australie 
d Département de médecine, école clinique centrale, université Monash, 3004 Melbourne, VIC, Australie 
e Menzies Research Institute, Tasmanie, Private bag 23, 7000 Hobart, TAS, Australie 

Auteur correspondant.

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Résumé

Objectif

Les lésions des plateaux vertébraux (Modic) suscitent un intérêt croissant et il est admis que divers phénotypes présentent des corrélats cliniques et histologiques distincts. Néanmoins, l’histoire naturelle de ces lésions n’est pas parfaitement élucidée. Cette étude a examiné l’histoire naturelle des lésions de type Modic.

Méthodes

Soixante-douze adultes d’un même groupe (fréquentation d’un centre de lutte contre le surpoids) sélectionné sans tenir compte des lombalgies ont eu une imagerie par résonance magnétique (IRM) du rachis lombaire à l’inclusion (2012), puis environ deux ans plus tard afin d’évaluer les lésions Modic. Cinquante-six patients ont participé à l’étude jusqu’à son terme. La discopathie a été évaluée en se fondant sur la hauteur discale et la classification de Pfirrmann à l’inclusion.

Résultats

À l’inclusion, six lésions Modic de type 1 ont été observées chez trois (4,2 %) participants. Lors du suivi, quatre lésions étaient toujours présentes, deux avaient évolué en lésions Modic de type 2 et quatre lésions incidentes ont été retrouvées. Un seul participant (1,4 %) présentait à l’inclusion une lésion Modic de type 3, qui était toujours présente au suivi, accompagnée d’une lésion incidente. Les lésions de type Modic 2 étaient les plus fréquentes (n = 47, 20 participants sur 72 [27,8 %]). Leur résolution a été rare (n = 1 et deux évolutions vers une lésion de type 1). Dix-huit lésions incidentes se sont produites chez sept (12,5 %) participants, la plupart concernant les deux côtés du disque intervertébral. Une diminution de la hauteur discale moyenne par rapport à l’inclusion a été associée à un risque accru de lésions incidentes de type 2 (OR 1,9 ; IC 95 % 1,1 à 3,3 ; p = 0,03). Une dégénérescence discale sévère à l’inclusion aux niveaux L3/4, L4/5 et L5/S1 a également été associée à un risque accru de lésions incidentes de type 2 (toutes les valeurs p ≤ 0,05).

Conclusion

Cette étude longitudinale a démontré que les lésions de type Modic 2 étaient les plus fréquentes chez les adultes de ce groupe, que leur résolution était rare et que des lésions incidentes apparaissaient des deux côtés du disque intervertébral dans le contexte d’une dégénérescence discale sévère. Ces résultats suggèrent que les lésions de type Modic 2 sont une conséquence de la dégénérescence discale.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Rachis lombaire, Disque intervertébral, Modic


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 Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article, mais la référence anglaise de Joint Bone Spine avec le DOI ci-dessus.


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Vol 85 - N° 1

P. 85-89 - janvier 2018 Retour au numéro
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