La teigne favique est due au Trichophyton schönleinii ou Achorion schönleinii. De transmission inter-humaine stricte. Elle persiste durant toute la vie si elle n’est pas traitée. Elle laisse une alopécie cicatricielle définitive. La teigne favique sévit par petites endémies et atteint les gens pauvres et vivant en promiscuité. Le profil épidémiologique de cette affection ne cesse de changer.

Il s’agit d’une famille de cinq personnes pauvres vivant en promiscuité de la région de Tlemcen ouest Algérie qui vient en consultation, dont l’examen du cuir chevelu chez la mère et les trois enfant montre des aspect différents de teigne.

L’examen clinique a révélé :

– chez la mère une forme alopécique d’emblée ;

– chez la grande fille un pityriasis du cuir chevelu sans godets ni plaques ;

– chez la deuxième un aspect typique par des plaques croûteuses surélevées, grises, jaunâtres, irrégulières de contour, d’étendues variables. Ces plaques sont constituées de « godets faviques » ;

–chez le petit garçon des plaques érythémateux squameuses au-dessous des plaques, la peau est déprimée, lisse, rouge, inflammatoire ou même ulcérée et suppurante.

L’odeur de « niche de souris » était présente chez nos patients et les cheveux persistant par touffes sont ternes, décolorés, atrophiés.

Le prélèvement mycologique et la culture chez nos quatre patients ont mis en évidence le T. schönleinii.

L’examen du cheveu mis entre lame et lamelle et ramolli par la potasse caustique, montre à l’intérieur :

– des filaments mycéliens sinueux ou rectilignes se divisant par dichotomie (C) ;

– des bulles d’air (tunnels creusés par le champignon).

La culture sur milieu de Sabouraud additionner aux antibiotiques plus actidione qui a poussé en une semaine. Elle développe des colonies blanches a beige duveteuses imprégné dans la gélose (D). L’examen direct d’un prélèvement de la culture montre des « chandeliers favique » (E), des clous favique et des clamidospore intercalaire (F).

Après 10 jours il y avait une odeur de nid de souris dégagé par la culture.

L’examen clinique des quatre membres de la famille a mis en évidence la présence d’aspect de teigne favique avec quatre aspects différents du plus typique « godets faviques » au moins typique plaque érythémateux squameuses jusqu’à l’alopécie cicatricielle chez la mère.

L’examen paraclinique examen direct et la culture sont en faveur de teigne favique avec un aspect typique de chandelier favique et de clous favique, et l’odeur de nid de souris caractéristique.

La teigne favique représente actuellement moins de 1 % des TCC en Algérie, une étude a été faite sur l’évolution des teignes dans la région de Tlemcen de 1981–2007 dont aucun cas de favus n’a été retrouve. Après 34 ans le favus été absent a la région de Tlemcen Aujourd’hui le favus est de retour avec 4 nouveau cas dans une même famille.

Le retour du favus en Algérie après 34 ans d’absence signifie quand peut pas éradiqué le T. schönleinii ; il est toujours présent avec nous c’est les condition défavorable d’hygiène qui le laisse s’exprimer. Il est important de lancer des enquêtes épidémiologiques La teigne n’est pas une maladie grave mais elle est particulièrement humiliante, irritante et inesthétique.